- Un informaticien timide souhaite devenir plus confiant et direct avec les filles. Que doit-il faire pour y parvenir ?
- Quelle est l’intervention la plus rapide pour faire dorénavant une meilleure première impression et ainsi réduire tes râteaux lors de l’approche ?
- Quels sont les composants du langage du corps de l’homme dominant et confiant ?
- Comment la peur se manifeste-t-elle via le comportement et le langage du corps dans les bars et les boites et comment reconnaître cette peur chez les autres ?
C’est ce que tu découvriras dans cet épisode du CoachDrague Podcast.
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Ressources et liens mentionnés dans ce podcast
- Coup De Pied Au Cul
- Plus Jamais Seul !
- The Six Pillars Of Self-Esteem
- Les 6 clés de la confiance en soi
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Informaticien timide souhaite devenir plus confiant et direct avec les filles : version texte
- Un informaticien timide souhaite devenir plus confiant et direct avec les filles. Que doit-il faire pour y parvenir ?
- Quelle est l’intervention la plus rapide pour faire dorénavant une meilleure première impression et ainsi réduire tes râteaux lors de l’approche ?
- Quels sont les composants du langage du corps de l’homme dominant et confiant ?
- Comment la peur se manifeste-t-elle via le comportement et le langage du corps dans les bars et les boites et comment reconnaître cette peur chez les autres ?
C’est ce dont nous allons parler aujourd’hui.
Bonjour, je suis Konsti de CoachDrague.com.
Dans cet épisode du CoachDrague Podcast je vais te décrire le déroulement de l’atelier Coup De Pied Au Cul de Stéphane.
Stéphane est un homme de 38 ans. Il fait environ 1m75. Il est trapu. Il est informaticien et il a le look d'un informaticien. Il a une coupe au bol. Il porte des lunettes, une chemise noire en un jean.
Il lit mes conseils depuis 9 mois, mais il a du mal à les mettre en pratique. C’est pour ça qu’il m’a contacté, car il a besoin d’un Coup De Pied Au Cul.
Concrètement, il aimerait :
- être plus à l’aise avec l’approche ;
- oser aborder de manière directe ;
- être plus à l'aise dans ses interactions avec les filles en général ;
- être détaché de ce que les filles pensent de lui ;
- pouvoir développer des interactions sexuellement chargées avec le plus grand nombre de filles ;
- montrer son intérêt le plus rapidement possible tout en restant détaché du résultat.
La première heure de l'atelier nous avons discuté de ses objectifs, de son expérience, de ses attentes vis-à-vis de l'atelier, etc. Je lui ai également expliqué le déroulement de l'atelier, à quoi il pouvait s’attendre, mon mode opératoire et comment nous allions essayer de réaliser ses objectifs.
Après l’introduction, hop, nous sommes passés à l’action.
J’ai très vite compris que j’avais sous-estimé l'importance de son angoisse. Il était plus angoissé que le mec moyen. Certains hommes ont juste peur d'aborder, ou n'osent pas exprimer leur intérêt, n'osent pas prendre le risque de conclure... Mais pour le reste ils sont « normaux ».
L’angoisse de Stéphane était plus profonde, plus généralisée… Stéphane a un manque de confiance en lui. Je dirais même qu’il est timide.
Ce qui se manifeste dans son comportement et son langage du corps :
- Il parle doucement.
- Il est tendu et raide dans les épaules et les bras
- Il est un peu penché en avant.
Comparons-le au mec confiant.
Le mec confiant a un langage du corps ouvert et il envoie des signes de dominance :
- Il a les mains sur les hanches.
- Il a les jambes écartées.
- Il se tient bien droit.
- Il est même un peu penché en arrière pour accentuer son entre-jambe.
Stéphane, par contre, a un langage du corps fermé. Il envoie des signes non verbaux de soumission.
Avec son langage du corps il communique : « Désolé de te déranger. Je ne vais pas rester longtemps. En fait, je n'ai pas envie d'être dans cette situation. J’ai envie de fuir. »
Son manque de confiance en lui se manifeste également dans ses interactions.
Aborder pour demander des renseignements ne lui posait pas de problème. Par contre, dès qu'il s'agissait de montrer son intérêt, il bloquait.
Montrer son intérêt, se montrer vulnérable, se situait trop loin en dehors de sa zone de confort. Leçon importante : quand quelque chose se situe trop loin en dehors de ta zone de confort, mieux vaut ne pas forcer. Le niveau de stress est trop élevé, la souffrance trop forte... Tu n’arrives plus à réfléchir clairement. Tu perds tes moyens. Tu bloques…
En ma présence, il pourrait afficher le bon comportement, c’est-à-dire aborder de manière directe ou montrer son intérêt.
Mais…
Il y a très peu de chances qu'il reproduise ce comportement en étant seul.
Quand le niveau de stress est trop élevé, quand les exigences de la tâche à accomplir sont trop élevées, alors mieux vaut baisser le niveau de difficulté.
Tu obtiendras de meilleurs résultats en sortant régulièrement un peu de ta zone de confort, en faisant de petits pas régulièrement , qu'en essayant de forcer la chose.
Avec un coach tu pourrais faire ce grand pas, mais par la suite, quand tu te retrouveras tout seul dans une situation similaire, ton cerveau te dira : « Non, je ne veux pas. Ça fait trop mal. En plus, je ne suis pas certain d'obtenir un bon résultat. Je n'ai pas envie de me prendre un râteau. »
Stéphane fait 2 ou 3 approches pour demander un renseignement. Pour lui ce n’est pas un challenge.
J’en parle dans mes articles, dans mon guide de drague Plus Jamais Seul ! et dans mes podcasts : confrontation, répétition, progression...
Pour Stéphane, il est temps de progresser. Il est temps d’augmenter le niveau de difficulté. Il est temps d’essayer une approche plus directe.
Vu qu'il bloquait à l'idée d'être direct, il fallait trouver quelque chose d'intermédiaire. Quelque chose de plus direct que de demander un renseignement, mais moins direct que « Je te trouve attirante ».
Alors, je lui suggère d'aborder une fille en lui disant qu’il aime bien son style.
Non, c'est trop difficile. Pour lui c’est encore trop direct.
Il hésite... Il rumine... Il bloque !
Cher auditeur, plus tu attends, plus tu laisses le temps à ton cerveau pour trouver des excuses, plus l'angoisse se développera, plus cette angoisse t'épuisera et moins tu as de chances de passer à l'action.
Cette scène a lieu devant l'entrée d'un bar. Deux filles un peu alternatives fument une cigarette et discutent.
J'essaie de donner à Stéphane un coup de pouce, mais ça a l'effet inverse. Ça déclenche de la résistance et ça renforce son angoisse. C'est un cercle vicieux : plus tu essaies de forcer la chose, plus l'angoisse devient forte et moins tu as de chances de surmonter cette angoisse.
C'est un cercle vicieux. Je t'explique : l'angoisse est une émotion qui dit « Danger, éloignement, évitement... »
Ce n'est pas en rapprochant le « danger » que l'angoisse va diminuer. Bien au contraire, en forçant la chose tu dis à ton cerveau « le danger se rapproche ».
Résultat ?
Plus d’angoisse !
Mais alors, que faire ? Comment vaincre cette angoisse ? Car l’évitement consolide et renforce l'angoisse également ?
C’est une question de juste milieu !
Ce n'est pas noir ou blanc. Ce n'est pas « Tu l'as fait. Bravo, tu as surmonté ta peur. » ou « Tu ne l'as pas fait. Dommage, tu as succombé à ta peur. »
Il y a des étapes intermédiaires.
Déjà le simple fait d'y avoir pensé, le simple fait d’avoir reçu le coup de pouce, le simple fait d’avoir ressenti cette pression externe venant de ma part, le simple fait d'avoir visualisé l'approche a augmenté son angoisse...
C'était déjà un petit pas en avant qui se situait en dehors de sa zone de confort !
Il est resté une bonne dizaine de secondes dans cet état... Il a donc eu sa confrontation !
Je voyais qu'il commençait à atteindre ses limites et que ses ressources mentales et émotionnelles commençaient à s'épuiser.
Je lui dis : « Bien joué ! Viens, on va boire un verre. On prend une pause. »
Cher auditeur, pourquoi cette pause ?
Pour faire baisser son niveau de stress, pour le récompenser et pour qu'il puisse reprendre un peu de forces.
Nous buvons un verre dans un bar salsa presque vide. Je lui donne quelques explications sur le fonctionnement de l'angoisse et sur comment accentuer ses traits masculins.
Après une vingtaine de minutes, c'est reparti !
Rapidement nous nous retrouvons dans une situation similaire : 2 filles fument une clope devant l'entrée d'un bar.
Confrontation, répétition, progression : avec la situation précédente il a eu sa 1e confrontation.
Maintenant il a besoin d'une répétition.
Pareil, je l'invite à aborder en disant à une des filles : « J'adore ton style. »
Il se retourne. Il fonce !
Très bien ! Il ne donne pas le temps à son cerveau de trouver des excuses.
Il se dirige vers les filles, mais il ne s'arrête pas pour les aborder. Pendant qu’il passe à côté d’elles, il tourne un peu la tête dans leur direction, leur dit la phrase et entre dans le bar.
De nouveau, c’est l'angoisse qui se manifeste, l’angoisse qui dit « Danger, évitement ! ». Stéphane a fait ce qu'il avait à faire : dire à la fille qu'il aimait bien son style. Il a fait le strict minimum.
Quelques instants plus tard, dans une situation similaire, il refait la même chose. Il dépasse les filles, leur lance le compliment par-dessus son épaule et entre dans le bar en un seul mouvement.
C'est clair : se dévoiler, montrer son intérêt lui pose vraiment problème.
Par contre…
Sur la piste de danse il est beaucoup plus confiant et détendu pour aborder et inviter les filles à danser.
Chose surprenante, car la piste de danse est un environnement plus chaotique et agressif.
D’autre part ce n'est pas si surprenant que ça, vu qu’il suit des cours de danse chaque semaine. Et après les cours, ils sortent en groupe pour danser. Il est donc habitué à cet environnement. Confrontation et répétition, souviens-toi !
Mais l'angoisse se manifeste quand-même...
Quand la première fille qu'il invite à danser refuse son invitation, il s'éclipse en se dirigeant directement vers le mur. Et ensuite, comme une petite souris, il va dans le coin le plus sombre et le plus isolé de la pièce.
C'est purement une réaction d'angoisse. C'est le cerveau reptilien qui dit : « Danger, cache-toi ! »
Stéphane ne se rendait même pas compte qu'il affichait ce genre de comportement évasif.
Cher auditeur, tu l'as sûrement observé : en début de soirée les gens sont plus renfermés. Ils tiennent leurs boissons contre la poitrine et ils sont tous positionnés contre le mur. En début de soirée la piste de danse est souvent vide.
C'est exactement le même mécanisme ! C'est le cerveau reptilien… C'est la peur qui se manifeste.
Et quelques heures plus tard, quand les gens sont habitués à l'environnement et quand ils sont désinhibés à cause de l'alcool, ils ont moins peur : ils sont plus ouverts et sociables et ils dansent. La piste de danse n’est plus vide.
Ceci étant dit…
Nous avons également essayé la drague de rue. Pareil : son angoisse se manifeste intensément. Il ose demander des renseignements, mais n'ose pas montrer son intérêt.
Il parle doucement. Il est raide et tendu et penché en avant.
Quand il aborde, il fait semblant d'avoir un objectif ou une destination précise et il attend le dernier moment pour aborder la fille.
Par exemple, s’il décide d’aborder une fille devant une vitrine, il va d’abord se diriger vers la vitrine, il va faire semblant de vouloir regarder la vitrine et ce n’est qu’au tout dernier moment qu’il va aborder la fille.
Comment expliquer ce comportement ?
Encore une fois, c’est l’angoisse qui se manifeste. Il essaie de cacher son jeu le plus longtemps possible. Il essaie d’éviter la source de sa peur, c’est-à-dire aborder cette inconnue, le plus longtemps possible.
Voici une autre façon dont son angoisse se manifeste dans la rue : il aborde en faisant un grand détour. Au lieu d’y aller en ligne droite, il tourne autour de la fille. Il fait un genre de demi-cercle, comme un vautour qui tourne autour de sa proie, et il aborde au tout dernier moment.
Le mécanisme est le même : il essaie d’éviter la source de sa peur le plus longtemps possible.
Cher auditeur, quand tu abordes de cette manière-là, tu fais peur aux filles.
Tu surgis de nulle part comme un diable en boîte.
En plus, quand tu abordes de cette façon-là, tu dégages une « vibe » bizarre. Car tu communiques un double agenda. Tu essaies de masquer tes intentions. Et le fait que tu essaies de masquer tes intentions transparait à travers ton langage du corps.
Tu dégages les mêmes « ondes » que le type louche qui t’aborde dans la rue pour te demander 1€ pour le bus.
Stéphane a littéralement fait fuir des filles à deux reprises :
- Il a essayé de masquer ses intentions.
- Il a hésité, il a fait un grand détour.
- Il les a abordées au tout dernier moment.
- Avec un langage du corps raide et fermé.
- Penché en avant.
- Avec une petite voix douce.
Tout ça, ce sont des manifestations de son angoisse. Et c’est le cerveau reptilien qui en est responsable.
Alors, quels résultats avons-nous obtenus ?
Stéphane a fait une dizaine d'approches. Grâce à ces approches nous avons pu identifier les points importants à travailler. J'en parlerai un peu plus loin dans ce podcast.
Encore plus important : nous avons identifié le niveau de base de son angoisse. Et son angoisse de base est plus élevée que je ne le pensais. Il y a une grande différence entre remplir un questionnaire et vivre une expérience.
Les humains ne sont pas très doués pour prédire leur état émotionnel dans telle ou telle situation dans le futur. Parfois ils sous-estiment et parfois ils surestiment leur réaction dans telle ou telle situation.
Cher auditeur, combien de fois t’es-tu dit « La prochaine fois, je fonce. Je l’aborde. » ? Et la prochaine fois, la peur prend de nouveau le dessus et tu ne l’abordes pas.
Attention, je ne dis pas « Stéphane a mal rempli le questionnaire. Il ne m’a pas donné une évaluation réaliste de son monde intérieur. »
Car je sais très bien qu’il m’arrive d’être trop optimiste vis-à-vis de mes clients. Il m’arrive de sous-estimer la gravité de leur situation, de leurs problèmes, de leurs blocages…
Parfois, en lisant les réponses au questionnaire, il m’arrive de me dire : « Oh, il a juste peur d’aborder. » Alors qu’en réalité le problème est plus profond que ça.
Et c’est pour ça que c’est intéressant de collaborer en face-à-face sur le terrain, car comme ça on sait immédiatement ajuster la trajectoire, ajuster les attentes et les étapes du plan d’action. Parfois il faut baisser le niveau de difficulté.
Cher auditeur, c'est comme ça que ça marche. C'est la réalité du terrain.
Quand tu vois des coachs qui font la pub genre : « Mon élève a couché avec une fille lors de l'atelier. », oui, ça arrive…
Moi aussi j'ai eu des élèves qui rentrent le soir même avec une fille, qui se trouvent carrément une copine pendant l'atelier ou qui se trouvent une ou plusieurs copines les semaines suivant l'atelier, mais c'est une minorité.
Dans beaucoup de cas il y une problématique plus profonde et plus tenace : manque d'estime personnelle, manque de confiance en soi, timidité sévère, traumatisme, autisme, trouble de personnalité…
Parfois, pour certains, l’atelier Coup De Pied Au Cul suffit pour battre de leurs propres ailes. Pour d'autres ce n'est que le premier pas d’un long trajet en développement personnel...
Voici maintenant les recommandations que j’ai faites à Stéphane :
Première recommandation : changer de look. Comme je le dis dans le guide de drague Plus Jamais Seul !, améliorer ton look est le moyen le plus rapide pour augmenter ton succès auprès des femmes.
En améliorant ton look, tu facilites tes approches en faisant une meilleure première impression.
À Stéphane je recommande d’améliorer son look de telle façon à accentuer ses traits masculins. Il est bâti comme un petit gorille ou un Cro-Magnon. Il a quelque chose de primitif, de sauvage dans son physique. Il est trapu, il a de gros poignets et un gros crâne... C'est quelque chose qu'il devrait accentuer.
Concrètement : il devrait aller chez le coiffeur, de préférence chez un coiffeur arabe, turc ou africain et il devrait lui demander de lui faire une coupe de « bad boy » ou de gangster...
Ensuite, il devrait remplacer ses lunettes par des lentilles, car ses lunettes le font vieillir.
Ensuite, puisqu’il a un beau poil et beaucoup de poils par centimètre carré, il devrait se laisser pousser la barbe. Et il aura une belle barbe épaisse. La barbe est le signe de virilité par excellence.
Pour l'instant Stéphane a l'air d'un geek, d'un informaticien bien sage. Tandis qu'il pourrait avoir l'air d'un mâle dominant, sauvage, primitif...
Dernier point sur le look, je lui conseille aussi, quand il porte une chemise, de retrousser ses manches, littéralement. Et de déboutonner un ou deux boutons pour qu'on voie un peu son torse velu... Attention, je dis bien un peu. Ça doit rester discret et subtil...
Je lui conseille également de porter une montre avec un gros bracelet, ou un gros bracelet en cuir, et sur l'autre poignet quelques bracelets plus fins, pour attirer l'attention sur ses avant-bras.
Bref, pour Stéphane, améliorer son look signifie accentuer ses traits masculins.
Deuxième recommandation : je lui conseille de suivre une thérapie cognitivo-comportementale. Pourquoi ?
- Pour décortiquer, mieux comprendre et améliorer son image de soi.
- Pour prendre conscience de ses croyances, les investiguer, les réfuter si nécessaire et les remplacer par des croyances plus réalistes et favorables.
- Pour prendre conscience de son dialogue interne et le rendre plus amical.
- Pour augmenter son estime personnelle et sa confiance en lui et pour réduire son angoisse « top-down ».
Top-down, ça veut dire quoi ? Ça veut littéralement dire de haut en bas. Cher auditeur, essaie de visualiser un diagramme. « Top-down » veut dire que la flèche pointe du néocortex vers le système limbique.
Le néocortex est la couche supérieure du cerveau qui est responsable des fonctions complexes comme le langage, le raisonnement, la gestion des pulsions, le planning, etc.
Le système limbique est la partie primitive du cerveau qui est responsable de la peur, l’agressivité, la douleur, le plaisir, le désir, etc.
Donc, « top-down » signifie que le néocortex modifie le système limbique. Tu augmentes ton estime personnelle et ta confiance en toi et tu réduis ton angoisse en réfléchissant. Oui, c’est possible, mais ce n’est pas suffisant.
Troisième recommandation : je lui recommande également de lire The Six Pillars Of Self-Esteem de Nathaniel Branden et de faire les exercices tous les jours.
La version originale en anglais, The Six Pillars Of Self-Esteem est meilleure que la version française, Les six clés de la confiance en soi.
Quelle est la différence entre la thérapie cognitivo-comportementale et The Six Pillars Of Self-Esteem ?
Pour la thérapie cognitivo-comportementale il doit aller chez un thérapeute une fois par semaine ou une fois toutes les 2 semaines. Il est suivi par un professionnel.
Le livre de Nathaniel Branden, il le lit tout seul et il fait les exercices tous les jours, tout seul.
La différence se situe donc dans la fréquence et le suivi.
Les 2 démarches se chevauchent et sont complémentaires.
Pour reprogrammer ton cerveau, cher auditeur, pour changer les connexions neuronales, c'est à dire pour changer littéralement la structure physique de ton cerveau, tu dois faire du boulot tous les jours.
Ce ne doit pas être grand-chose. Tous les jours 5 à 10 minutes suffisent. C'est beaucoup plus efficace que de faire une grosse session par semaine. Ces petites sessions quotidiennes s'accumulent rapidement et peuvent donner de très bons résultats rapidement. En quelques semaines !
Aller chez un thérapeute tous les jours, c’est compliqué et couteux. C’est pour ça que je lui conseille de faire les exercices de Nathaniel Branden chez lui, tout seul, tous les jours.
Les exercices quotidiens et les sessions de thérapie hebdomadaires, ces interventions se complètent et donnent de très bons résultats en quelques semaines seulement.
Quatrième recommandation : la drague pure et dure.
La thérapie cognitivo-comportementale et les exercices de Nathaniel Branden, sont utiles, mais ne suffisent pas.
Il doit continuer à pratiquer la drague en appliquant la méthode CRP. CRP est un acronyme de confrontation, répétition et progression.
Pour plus d'infos sur la méthode CRP je t'invite à jeter un coup d’œil au guide de drague Plus Jamais Seul !.
La thérapie cognitivo-comportementale et les exercices de Nathaniel Branden sont des interventions « top down ».
La drague sur le terrain est une intervention « bottom-up ». « Bottom-up » veut littéralement dire de bas en haut.
C'est l'inverse de la thérapie cognitivo-comportementale et des exercices de Nathaniel Branden. Tu travailles dans le sens inverse, la flèche pointe dans l'autre direction.
En pratiquant la drague tu travailles directement sur le système limbique. C’est l’expérience, c’est la réalité du terrain qui modifie directement le système limbique. Chaque fois que tu abordes une fille tu apprends à ton système limbique que « quand j'aborde une fille, je ne vais pas mourir. »
Cinquième recommandation : il adore danser et il suit des cours de danse. Puisqu’il fréquente cet environnement chaque semaine, il s’y sent plus à l'aise. Les éléments confrontation et répétition sont présents. Je lui conseille tout simplement de continuer à pratiquer la danse. Il y entre en contact avec plein de femmes et c'est un excellent moyen pour développer de l'aisance avec le contact physique.
Sixième recommandation : s’il a le temps, il peut ajouter à tout ça un peu de médiation, de muscu ou de yoga, mais ce n’est pas nécessaire. Son programme est déjà assez chargé comme ça.
J’aimerais terminer ce podcast en parlant de la grande force de Stéphane, car ça vaut la peine de le mentionner.
Stéphane est très optimiste et intellectuellement ouvert. Il absorbe de nouvelles connaissances comme une éponge. Il ne résiste pas et il ne se plaint pas.
Il n'attribue pas sa situation aux conditions externes. Par exemple, il ne dit pas : « C'est au cause de mon éducation. C’est à cause de mon enfance difficile. » Ou bien : « Dans ma ville il n'y a pas de femmes. À mon boulot il n'y a pas de femmes. »
Certains mecs se plaignent, trouvent des excuses et s’auto-sabotent.
Lui pas !
Il est optimiste. Il se pose les bonnes questions :
- « Comment résoudre ce problème ? »
- « Comment trouver la solution ? »
- « Ah, un obstacle, comment le surmonter ? »
C'est comme ça qu'il pense.
Stéphane a encore beaucoup de travail à faire, car il vient vraiment de loin. Son niveau d'angoisse de base est plus élevé que celui du mec moyen.
Mais avec son optimisme, avec de la discipline et de la régularité, il fera de très beaux progrès !
Bravo Stéphane, tu as fait du bon boulot.
Voilà cher auditeur, nous sommes arrivés à la fin de cet épisode. Si tu aimes le CoachDrague Podcast, alors abonne-toi au CoachDrague Podcast dans iTunes, via le flux RSS ou par e-mail.
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Merci d'avoir écouté le CoachDrague podcast.
On se voit dans le prochain épisode !
Bonne drague !
Peur de l'humiliation ? Muahahahahaaa !
Faut pas avoir honte d'admettre que tu écoutes des conseils de drague. Ta réputation est quand même déjà foutue.
Donc...
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