Dans cet épisode du CoachDrague Podcast, je vais te donner une vue de l’intérieur de mon atelier de drague Coup De Pied Au Cul.
Comme ça tu auras une idée plus précise de ce qui est possible et de mon mode opératoire.
Je suis certain que tu pourras t’en inspirer. Tu pourras reprendre certains éléments, les adapter à ta sauce et les intégrer dans ton développement et ton jeu de séduction.
Télécharger : clique droit --> sauvegarder/télécharger
Ressources et liens mentionnés dans ce podcast
Abonne-toi au CoachDrague Podcast !
- Sur iTunes : clique ici --> clique sur Afficher sur iTunes --> clique sur S’abonner
- Au flux RSS : http://feeds.feedburner.com/coachdraguepodcast
- Par e-mail : inscris-toi via le formulaire ci-dessous !
Je respecte ta vie privée. Moi aussi je déteste le spam.
Comment se déroule l'atelier de drague Coup De Pied Au Cul : version texte
Cher auditeur, dans cet épisode du CoachDrague Podcast, je vais te décrire le déroulement de mon atelier Coup De Pied Au Cul. Je vais te donner une vue de l’intérieur !
Comme ça tu auras une idée plus précise de ce qui est possible et de mon mode opératoire.
Je suis certain que tu pourras t’en inspirer.
Tu pourras reprendre certains éléments, les adapter à ta sauce et les intégrer dans ton développement et ton jeu de séduction.
Au lieu de te donner une présentation formelle, je vais te décrire le déroulement de l’atelier qui a eu lieu vendredi passé.
Voici le profil du client. Appelons-le Nick. Nick a entre 25 et 30 ans. Il fait 1m80 et il a un petit ventre. Il travaille en tant qu’ouvrier.
Et surtout…
Il est légèrement autiste. Un des symptômes de l’autisme est un manque d’intuition sociale.
Les autistes sont socialement moins fluides. Par exemple, ils ont des difficultés à comprendre les dynamiques de groupe. Quand un autiste se retrouve en groupe, il se sent perdu.
Il y a 5 ans, Nick a suivi un atelier d’un weekend, coûtant entre 2000 et 3000$, chez une des plus grandes boîtes américaines spécialisées en coaching en séduction. C’était son 1er coup de pied au cul, pour ainsi dire.
Il m’a contacté car ça fait des années qu’il fait du sur place. Il n’a pas trop de difficultés à aborder.
Par contre, quand il s’agit de faire avancer les choses, de montrer son intérêt, d’instaurer de l’intimité, il bloque.
Il n’ose pas dire à la fille qu’il la trouve attirante.
Il n’ose pas proposer le rendez-vous. Il n’ose pas prendre le numéro.
Il n’ose pas instaurer de la tension sexuelle. Il n’ose pas initier le contact physique. Il n’ose pas réduire la distance interpersonnelle entre lui et la fille, autrement dit, il n’ose pas se rapprocher de la fille.
Il n’ose pas l’embrasser.
Et ainsi de suite…
Ses interactions sont donc sages, formelles, polies, asexuelles… Il reste dans sa zone de confort. Il ne se fait pas rejeter. Mais d’autre part, il ne se passe rien non plus. Il préfère se dire qu’il a eu une interaction agréable que de prendre le risque de se faire rejeter.
Il a aussi une grande connaissance théorique. Il connait plein de gourous et d’experts en séduction, plein de méthodes, de théories, de techniques de drague…. Il a regardé plein de vidéos, écouté plein de podcasts, lu plein d’articles et d’e-books…
Il adore parler de séduction, mais quand il en parle, tu sens qu’il n’y a pas d’expérience derrière. Il récite ce qu’il a appris sur le net.
Donc, la demande de Nick était : « Konsti, décoince-moi. J’ai besoin d’être secoué. Je veux apprendre à conclure ! J’ai besoin d’un bon coup de pied au cul ! »
Mon cher ami, tu es à la bonne adresse !
L’atelier s’appelle Coup De Pied Au Cul, cependant, en réalité, ce n’est pas aussi violent que le nom le suggère. Enfin, si, mais ça ne se remarque pas. Ça se passe de manière fluide, douce, progressive, et empathique.
Avant j’étais beaucoup plus dur, plus radical, plus militaire.
J’ai eu à quelques reprises des clients qui éclataient en sanglots. Ils n’en pouvaient plus. Ils n’arrivaient pas à gérer le stress, la peur. C’était trop violent. Je les faisais sortir trop loin de leurs zones de confort.
Ça c’est du passé.
J’ai radicalement changé ma méthode.
Je suis beaucoup plus patient, doux, fluide, empathique…
Avant, j’essayais de faire avancer mes clients le plus rapidement et le plus loin possible.
Maintenant je les guide vers la réalisation de leurs objectifs en respectant leur rythme.
Ça marche beaucoup mieux. Les résultats sont meilleurs et plus durables.
Cher auditeur ou cher concurrent, retiens ça ! Même dans l’apprentissage de la drague, il faut maximiser le plaisir et minimiser la douleur.
Mieux vaut obtenir des résultats satisfaisants avec un maximum de plaisir et un minimum de douleur, que des résultats spectaculaires en passant par beaucoup de douleur. Premièrement, en l’absence du coach, le client ne reproduira pas les mêmes schémas pour obtenir ces résultats spectaculaires. Il préfèrera éviter la douleur ! Deuxièmement, les résultats spectaculaires ne sont pas la norme. C’est aussi une question de chance. Il faut avoir le bon client, au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes filles, etc.
Les coachs qui prétendent le contraire ont une mémoire sélective ou bien ils embellissent les choses pour des raisons de marketing.
Donc, en progressant à son aise ET en ayant du plaisir, le client développera justement une bien meilleure relation avec l’apprentissage de la drague. Il restera motivé beaucoup plus longtemps et il lui sera beaucoup plus facile de reproduire les schémas appris lors de l’atelier les jours, les semaines, les mois après l’atelier. Il sera donc mieux en mesure de progresser tout seul.
Ok…
Revenons-en à l’atelier avec Nick.
On s’était donné rendez-vous à 22h sur la Grand-Place d’une ville universitaire en Flandres.
On choisit un bar sobre, on s’assied au comptoir et on commande deux verres d’eau.
Lors de l’atelier, les premières heures, on ne boit pas d’alcool. Rien, nada ! On reste sobre !
Nick est nerveux. Très nerveux. Il a peur de ce qui va suivre.
Je n’essaie pas spécialement de le mettre à l’aise. Il a le droit de se sentir mal à l’aise. Essayer de le mettre à l’aise signifie quelque part que son malaise n’est pas « ok ». Paradoxalement, en lui laissant la liberté de se sentir comme bon lui semble, il se détend plus rapidement.
Je lui pose d’abord quelques questions comme :
- « Je t’écoute, quel est ton problème ? »
- « Quels sont tes objectifs ? »
- « Quelles sont tes attentes de cet atelier ? »
- « Quel serait pour toi le résultat idéal ? Le scénario idéal ? »
- « Quelles sont selon toi les étapes à parcourir afin que le scénario idéal devienne réalité ? »
Je creuse et je creuse encore….
Surtout la dernière question est intéressante, car, en guise de préparation et d’échauffement, je veux lui faire parcourir mentalement les étapes de l’atelier.
Donc, au lieu de le jeter immédiatement dans la gueule du loup, je le prépare mentalement. C’est comme les grands sportifs. Les meilleurs joueurs de tennis, par exemple, jouent au tennis mentalement. Avant leurs grands matches, ils jouent ces matchs mentalement.
Ici, c’est le même principe. On prépare son corps et son esprit au combat !
Deuxième étape, on passe du cérébral à l’émotionnel. Il vient de parcourir mentalement les étapes de l’atelier. Maintenant on va susciter les bonnes émotions. Par bonnes émotions je veux dire ce mélange de détermination, d’excitation sexuelle, de calme, de virilité, de chaleur… C’est difficile à décrire, mais quand je le vois, je reconnais cet état d’esprit immédiatement.
Pour ne plus avoir des interactions formelles, fades et ennuyeuses avec les femmes, il faut changer le ton émotionnel de l’interaction. Pour avoir des interactions plus spontanées, chaleureuses et sexuellement chargées, il faut injecter de la tension sexuelle dans l’interaction.
Et pour pouvoir injecter de la tension sexuelle dans l’interaction, tu dois savoir susciter de l’excitation sexuelle chez toi-même, la laisser couler librement dans ton corps et l’exprimer via ton langage du corps.
Chez Nick, ça bloquait déjà à ce niveau-là : dès qu’il commençait à ressentir de la tension sexuelle, il bloquait. Il avait peur et honte. Quelque part il pensait que c’était mauvais de ressentir de la tension sexuelle… Il avait peur de passer pour un pervers…
Pour l’aider à surmonter sa peur et à ressentir de la tension sexuelle, je lui ai posé des questions.
J’ai stimulé son imagination !
Par exemple, je lui ai demandé : « Est-ce que tu as déjà été excité sexuellement ? »
Bien entendu qu’il a déjà été excité sexuellement !
Ensuite, je lui ai demandé : « Est-ce que tu peux me décrire le contexte ? Est-ce que tu peux me décrire ce qui s’est passé ? »
Le but est de lui faire revivre l’expérience qui l’a excité.
Et là, je vois déjà des changements dans son langage du corps. Je vois qu’il revit cette expérience et que la tension sexuelle commence petit à petit à montrer le bout de son nez.
Je continue à creuser, afin d’amplifier cette expérience. Je lui demande : « Alors, cette excitation sexuelle, tu la ressens où exactement dans ton corps ? Dans quelle partie de ton corps ? Dans ta poitrine, dans ton ventre, dans ton bas-ventre ? »
Il répond….
Et en répondant, il amplifie l’expérience encore plus.
Je continue à lui poser des questions : « L’excitation sexuelle, c’est quoi comme sensation ? Est-ce concentré dans un point précis, est-ce local, ou est-ce diffus ? Est-ce une pression, ou est-ce que ce sont des titillements, ou des vagues… Comment est-ce que tu pourrais me décrire cette sensation ? »
Je le laisse réfléchir et répondre…
Question suivante….
« Est-ce que l’excitation sexuelle a une couleur ? Quelle couleur ? »
« Est-ce que tu pourrais amplifier cette sensation ? Est-ce que tu pourrais la faire voyager dans ton corps ? Est-ce que tu pourrais la faire voyager de ton bas-ventre, vers ton ventre, vers ta poitrine et ensuite la concentrer dans ton regard ? »
Cher auditeur, est-ce que tu vois ce que je suis en train de faire ?
D’abord je stimule son imagination pour éveiller le sentiment souhaité, plus précisément la tension sexuelle.
Ensuite j’amplifie ce sentiment, cette tension sexuelle, en posant davantage de questions…
Ensuite, en lui demandant de faire voyager la tension sexuelle dans son corps et de la concentrer dans son regard, je transite de l’émotionnel au physique !
Donc, je commence par le mental, ensuite je transite vers l’émotionnel, ensuite je transite vers le langage du corps.
Un, il pense. Deux, il ressent. Trois, il exprime. Quatre, il se comporte, il agit.
Donc, un, mental. Deux, émotions. Trois, langage du corps. Quatre, comportement. C’est cette séquence que j’essaie de réaliser.
Au niveau de l’expression via le langage du corps, ça bloque. Il se crispe. Il est gêné.
Alors, qu’est-ce que je fais ? Je le distrais !
On parle d’autre chose, pour le sortir de cet état de gêne. Et quelques instants plus tard, on recommence. On replonge dans l’exercice.
Là, on est littéralement en train de répéter.
On fait l’exercice, il bloque, on arrête. On refait l’exercice, il bloque, on arrête. On refait l’exercice, il bloque, on arrête. Et à chaque répétition je vois sa nervosité, sa gêne, sa crispation diminuer. Ça devient de plus en plus fluide.
Si tu as lu mon guide de drague Plus Jamais Seul !, alors tu reconnais ma méthode confrontation-répétition-progression.
Pour développer n’importe quelle compétence et pour surmonter les émotions négatives comme la peur, la gêne, la honte, la jalousie, l’envie, etc., il faut répéter !
Et c’est ce que nous sommes en train de faire.
Dès que sa gêne a baissé de manière significative, hop, j’augmente le niveau de difficulté.
Je lui demande : « Imagine… Tu es en interaction avec un sourd muet qui ne sait ni lire, ni écrire et qui ne maîtrise pas la langue des signes. Et tu dois lui expliquer ce qu’est la tension sexuelle. Comment ferais-tu pour lui expliquer ce qu’est la tension sexuelle ? Autrement dit, exprime maintenant cette tension sexuelle uniquement via ton langage du corps. Tu le fais à ta façon. »
L’expression faciale de Nick change. Une lueur apparait dans son regard. Il prend une posture plus ouverte et dominante, ses mouvements deviennent plus lents et fluides…
Soudain, il prend conscience de ce qui lui arrive et il bloque.
Je le distrais. Et on refait l’exercice.
Il bloque encore. Je le distrais. On refait l’exercice.
On répète ce schéma quelques fois… À chaque répétition ça va mieux.
Étape suivante, la simulation. Je lui dis : « Nick, nous allons faire une simulation. Tu vas m’aborder. Mais d’abord, tu suscites de l’excitation sexuelle chez toi. Tu laisses cette excitation sexuelle couler librement dans ton corps. Et quand tu m’abordes tu essaies d’exprimer cette excitation à travers tes mouvements et ton regard. »
Première tentative, il m’aborde : « Bonjour, je m’appelle Nick… » Soupir…
Il se dégonfle.
On recommence.
2e tentative, ça va un peu mieux.
3e tentative, 4e, 5e…
À chaque répétition on fait de petits ajustements : « Parle plus fort. Parle plus lentement. Bouge plus lentement. Regarde-moi dans les yeux. Détends tes bras. » Au final, ces consignes sont secondaires. Le plus important, c’est la répétition.
Car c’est en répétant que le stress diminue. C’est en répétant qu’il s’approprie ce nouveau comportement.
Après x nombres de répétitions, il le fait vraiment bien.
Et hop, on monte d’un cran.
Il est temps de passer aux choses sérieuses : « Nick, maintenant on va faire de vraies approches. »
Je vois une fille assise au comptoir. Elle est positionnée plus ou moins de la même façon que moi. C’est la situation parfaite pour transiter des approches simulées aux approches réelles.
Je lui dis : « Nick, oublie tout ce qu’on vient de faire. La seule chose qui compte maintenant est de faire cette approche. Tu vas vers cette fille. Tu lui dis : « Bonjour, je m’appelle Nick. Qui es-tu ? » Et c’est bon. Mission accomplie. Tu as le droit de bafouiller, d’être maladroit, de rougir… »
Il l’aborde. L’interaction est courte. La fille sourit poliment. Fin de l’interaction.
Il fait une deuxième approche dans le bar.
Et c’est parti !
On termine nos verres. On prend nos vestes et on part draguer hardcore dans la rue et dans les bars.
Il fait une, deux, trois approches… Chaque approche est meilleure que la précédente. Il est de plus en plus posé, calme, confiant, dominant et charismatique…
« Nick, tu vois la fille là-bas, assise à la terrasse ? C’est ton genre de fille. Vas-y ! »
Il répond : « Oh non. Je n’ai encore jamais abordé une fille assise à une terrasse. »
Je lui réponds : « Ce n’est pas si différent qu’une fille debout ou dans la rue. Profites-en tant qu’elle est seule et tant qu’il y a peu de monde autour. Bientôt les terrasses seront blindées et il y aura beaucoup plus de pression sociale. Vas-y et dis-lui : « Tu es mon genre de fille et je viens te dire bonjour. »
Nick se retourne et aborde la fille.
Je suis fier de lui. Il est confiant, souriant, détendu, fluide… La fille est souriante et à l’air de l’apprécier. Après quelques minutes une amie de la fille arrive.
Parfait !
L’augmentation du niveau de difficulté se fait naturellement.
Il gère ça parfaitement. Il ne se barre pas. Il fait connaissance de l’amie et il poursuit l’interaction.
Après quelques minutes il revient. Tout content et fier.
Je le félicite.
Je lui dis : « Bravo ! Excellente interaction. Tu étais confiant, détendu, souriant… C’était magnifique à voir. J’espère que tu as pris son numéro ! »
« Euh non ! »
Je réponds : « Quoi ? Nick, cette fille est intéressée. Retourne à sa table et dis-lui : « J’ai oublié de te demander une chose : ton numéro ! Car dans le courant de la semaine prochaine, ou un autre jour, quand ça te convient, j’aimerais t’inviter à boire un verre. » Nick, fais-moi confiance, son numéro t’appartient. Vas-y maintenant ! »
Il hésite pendant quelques secondes et retourne à la table d’un pas déterminé.
Je le vois gesticuler. Il tapote sur la table avec son doigt au rythme de ses paroles, comme un politicien lors du point culminant de son discours. Il dégage une sacré autorité et dominance.
Nick sort son portable et la fille, un sourire jusqu’aux oreilles, lui dicte son numéro.
Bravo champion !
Avance rapide…
Nick aborde une fille debout qui attend quelqu’un.
C’est magnifique à voir.
Les mains sur ses hanches et les jambes écartées, il est confiant, détendu, souriant, dominant…
Il se penche légèrement en arrière, pour bien accentuer… euh… sa virilité, si tu vois ce que je veux dire. Et il ne le fait pas consciemment ! C’est juste une expression de son état interne.
Mieux encore, il initie le contact physique. Il touche l’épaule et ensuite l’avant-bras de la fille.
Contrairement à beaucoup de débutants, ça n’a pas l’air forcé du tout. C’est fluide et naturel…
Beaucoup de débutants, quand ils essaient d’initier le contact physique, sont tout raides et crispés.
Lui non.
Le mâle alpha qui dort en lui est en train de se réveiller et de se manifester. C’est magnifique à voir !
On enchaîne les approches…
À un moment, il se met carrément à guider les filles d’un endroit à l’autre : « Venez les filles. Suivez-moi. » Et les filles le suivent. Je n’en reviens pas. Je ne le reconnais plus.
Assez rapidement, il se saisit et sort de son personnage. Il ne se reconnait plus lui-même et il s’en rend compte.
Il rechute en quelques secondes. Il redevient l’ancien Nick, mou, gentil, serviable…
C’est normal, il n’a pas l’expérience, il ne sait pas quoi faire.
Je mets fin à l’interaction. Et nous laissons les filles partir.
Nous aurions très bien pu rester en interaction avec ces filles, pour instaurer plus de confort et pour développer une connexion émotionnelle, et pour les séduire, bien entendu.
Mais ça ne me semblait pas une bonne idée. Rester avec ces filles, aurait été un trop grand investissement. Ça aurait pris trop de temps. Si, en soirée, tu décides de t’investir dans une interaction afin d’essayer de conclure, alors tu en auras probablement pour 1, 2, 3h. Pendant tout ce temps tu te focalises uniquement sur cette fille ou ces filles.
En quelque sorte je devais choisir entre jouer la 2e mi-temps du match ou bien pratiquer les coups francs.
J’ai choisi de pratiquer les coups francs. Nick avait besoin de répétitions. Nick n’avait fait que la moitié du trajet. Il était déjà plus confiant, détendu, souriant, dominant et entreprenant.
Il osait déjà proposer le rendez-vous, prendre le numéro, guider l’interaction et initier un contact physique inoffensif.
Mais il n’osait pas encore exprimer son désir sexuel.
Cher auditeur, souviens-toi de l’exercice du début de l’atelier. L’exercice pour susciter de l’excitation sexuelle.
Maintenant, il est temps d’injecter de la tension sexuelle dans ses interactions. Il est temps d’initier un contact physique plus sexuel, c’est-à-dire se rapprocher de la fille, lui prendre la main, réduire la distance physique entre lui et la fille, faire un câlin à la fille, danser sensuellement avec elle, essayer de l’embrasser… Ce genre de choses.
Nous entrons dans un bar. L’ambiance y est fade, voire un peu sombre. Il n’y avait que quelques groupes mixtes. Ils n’avaient pas l’air de s’amuser.
Peut-être que c’était moi. Peut-être que ma perception était déformée. Mais en tout cas, je ne me sentais pas à l’aise dans cet environnement.
Et quand je ne suis pas à l’aise, je ne vais pas pousser mon client à faire des choses que moi-même je n’oserais pas faire.
Je dis à Nick : « Viens, on va voir ailleurs. Je ne me sens pas à l’aise ici. »
Nous entrons dans un autre bar. C’est déjà beaucoup mieux. Il y a beaucoup plus de monde, plus de groupes, plus de filles. Les gens sont beaucoup moins sérieux que dans le bar précédent. Ils sont plus joyeux, plus souriants. Ils ont les visages plus ouverts, plus illuminés. L’ambiance est beaucoup plus festive.
Parfait ! C’est l’environnement idéal.
Je vois que Nick se crispe. Il a peur de ce qui va suivre, car il sait qu’on va augmenter le niveau de difficulté. Je n’essaie pas de le réconforter, car la prochaine fois qu’il se trouvera dans un tel environnement, je ne serai pas là. Il n’y aura probablement personne pour le réconforter.
Voici ce que je fais.
Rien du tout !
Je lui donne le temps pour s’habituer à l’environnement.
Je lui dis : « Je pourrais essayer de te distraire, de te réconforter, de te faire rire ou je ne sais quoi, afin d’essayer de diminuer ton stress, mais je ne vais rien faire de tout ça. On va juste attendre… Pour l’instant tu as juste besoin de t’habituer à l’environnement. »
Après quelques minutes, je constate qu’il est déjà beaucoup plus détendu. Et il regarde les filles, avec une lueur dans son regard. Il veut interagir avec elles. Il est prêt !
Alors, je lui demande : « Comment est-ce que tu aimerais les aborder ? »
Il ne sait pas trop…
Je lui dis : « Regarde comme elles s’amusent, comme elles dansent. Essaye de ressentir leur plaisir, leur enthousiasme, leur énergie. Tu pourrais les aborder de manière directe, calme et confiante, comme tu as abordé jusqu’à maintenant. Et ça pourrait très bien marcher. Ok, ça fera baisser leur énergie, ce qui n’est pas grave. Mais tu maitrises déjà ce type d’approche. Mon cher, il est temps pour toi de passer à l’étape suivante. Il est temps pour toi d’apprendre à initier le contact physique. Voici ce que tu fais : tu choisis une fille, tu te lèves, tu vas vers elle linea recta. Donc, tu ne fais pas de détour. Tu vas droit au but. Tu lui tends la main et tu danses avec elle, collés serrés. »
Il n’ose pas. Il me dit qu’il n’est pas « encore prêt ».
Cher auditeur, il ne le sera jamais. Dans ce genre de situation, il faut tout simplement y aller. Il faut se dire : « Je fonce et je verrais bien ce que ça donne. »
La première fois, ça va probablement foirer. La deuxième fois aussi. Mais il faut passer par là.
Il veut voir une démonstration.
Ok, pas de souci. Je vois une jolie brunette fine d’une 20e d’années.
Je me lève. Je l’aborde. Je lui tends la main, la tire vers moi et on danse collés serrés. Je la tourne en rond, je la soulève, on fait des déhanchés… Enfin, tu vois l’image.
J’essaie de l’embrasser à quelques reprises. Elle tourne la tête, mais elle adore. Qu’elle tourne la tête n’est pas un rejet. Ça fait partie du jeu. C’est du flirt ! Quand je m’éloigne un peu, c’est elle qui vient vers moi. Encore 5 à 10 minutes et nous nous serions embrassés.
Mais…
Ma priorité à ce moment est mon client ! Donc, j’interromps l’interaction avec cette fille et je retourne chez Nick.
Je peux te dire que si j’avais embrassé cette fille, ça aurait fait plus de mal que de bien à Nick. Ça lui aurait cassé le moral ! Ça aurait confirmé et renforcé son complexe d’infériorité.
La petite voix dans sa tête aurait dit : « Tu vois, c’est toujours la même chose. Je ne suis pas assez bien. C’est les autres qui ont du succès. Pas moi. »
Là, au moins, il a vu ce qui était possible et il n’avait plus d’excuse pour ne pas y aller.
Il prend son courage à deux mains, se lève, se dirige vers la fille de son choix et…
Elle lui lance un regard désapprobateur et se retourne.
Oh, dommage, mais ce n’est pas grave !
C’est normal. C’est sa toute première tentative. Déjà quand il se dirigeait vers la fille, on voyait de l’hésitation dans ses pas.
Quelques minutes plus tard, deuxième tentative. Elle échoue également.
Mais là, il était déjà plus déterminé et moins hésitant.
Le problème est que cette 2e fille est une copine de la 1e. Elle a donc vu ce qui s’est passé et c’est probablement pour ça qu’elle n’a pas voulu danser avec Nick.
On se déplace dans le bar.
Troisième tentative. Deux filles en train de danser sensuellement.
Il prend l’une, lui fait faire des pirouettes, la tire et la colle contre lui. Il prend la main de la deuxième fille, la tire et la colle contre lui également.
Il est en train de danser collé serré avec 2 filles ! Et il le fait vraiment bien. Ça a l’air naturel et fluide. Il est souriant et il guide bien la danse. Il s’amuse vraiment !
Quelle victoire personnelle ! Il était tout fier. Tu aurais dû voir sa tête.
Un mec qui danse collé serré avec 2 nanas, cher auditeur, ça peut te sembler trivial, mais pour lui ça a une signification importante : il vient de franchir un palier !
J’en connais qui après des années de pratique n’en sont toujours pas là.
Ou bien j’ai eu également des clients qui, après 1h de coaching, ont eu un déclic et qui ont fait des prouesses, genre draguer à la chaine de manière dominante, embrasser des filles dès l’approche…
Ou bien d’autres encore qui à la fin de l’atelier rentrent avec une nana chez eux, chez la nana ou à l’hôtel.
Il y de grandes différences individuelles. Certains mecs progressent vite, d’autres lentement. Et ceux qui avancent vite sont une minorité.
N’oublie pas non plus que Nick est autiste ! Les autistes ont des difficultés d’un point de vue social. Ils comprennent moins bien les dynamiques sociales. Ils n’ont pas d’intuition sociale ou beaucoup moins. Ils ont besoin de plus de structure, d’ordre, de règles, de rigidité… Sinon, ils sont perdus.
Après cette victoire personnelle Nick fait encore une approche, mais la mayonnaise ne prend pas. Pas grave, ça ne l’affecte pas du tout. Il s’en fout.
On sort du bar, il nous reste un quart d’heure. Il me dit : « Konsti, je n’en peux plus. Je suis épuisé. Je vais manger une pizza et puis je rentre. »
Le bilan:
- Il a osé exprimer son intérêt verbalement
- Il a osé proposer le rencard
- Il a osé prendre le numéro. Il a obtenu 2 ou 3 numéros et un facebook.
- Il était plus confiant, détendu, dominant dans ses interactions. Bon, ce point ne compte pas, car il est très subjectif et vague.
- Il a osé initier le contact physique.
Je me donne une note de 7/10, car j’aurais aimé le voir aller plus loin. J’aurais aimé le voir essayer d’embrasser plusieurs filles. Bon, ça sera pour la prochaine fois, si prochaine fois il y a.
Et à Nick, je donne un score de 9/10, car il a fait ce qu’il devait faire et même plus. Il s’est surpassé !
Est-ce qu’on aurait pu obtenir plus de résultats ? Peut-être que oui, je ne sais pas.
En tout cas, selon Nick, il a fait plus de progrès en 5h qu’en 5 ans. Et deuxièmement, comme je l’ai dit au début de ce podcast, nous avons maximisé le plaisir et…
… réduit la douleur au strict minimum.
Si on avait essayé d’avancer plus vite et plus loin, le ratio plaisir-douleur serait devenu moins favorable.
La douleur est une force motivante beaucoup plus puissante que le plaisir. C’est tout simplement comme ça que notre cerveau fonctionne. S’il avait éprouvé plus de douleur lors de cet atelier, tu peux en être certain qu’il ne reproduira pas les mêmes comportements après l’atelier. Maintenant, il n’a que de bons souvenirs, donc il y a beaucoup plus de chances qu’il reproduise le même schéma, qu’il parcoure le processus, quand je ne serai pas là.
Troisièmement, Nick m’a recommandé auprès de ses potes et un de ses amis m’a déjà contacté pour un trajet de coaching à long terme. Donc, je pense que Nick est satisfait.
Cher auditeur, je précise encore une fois que l’atelier que je viens de décrire, était adapté aux besoins de Nick. Si tu décides de prendre un atelier Coup De Pied Au Cul, alors cet atelier sera différent. Il sera adapté à tes besoins, ta situation, ton environnement.
Pour plus d’infos sur l’atelier Coup De Pied Au Cul, visite www.coachdrague.com/services/coup-de-pied-au-cul/.
Mais attention !
Je n’accepte que 6 clients par mois.
Et je n’accepte pas n’importe qui. Pour pouvoir participer à un atelier, tu devras poser ta candidature. Tu trouveras toutes les infos sur la page de présentation.
Si tu as encore des questions, tu peux me les poser dans les commentaires en dessous de ce podcast. Ou bien tu m’envoies un e-mail. Tu trouveras mon adresse sur la page de présentation de l’atelier Coup De Pied Au Cul.
Peur de l'humiliation ? Muahahahahaaa !
Faut pas avoir honte d'admettre que tu écoutes des conseils de drague. Ta réputation est quand même déjà foutue.
Donc...
Si tu as aimé, clique sur j'aime ci-dessous et fais savoir à ta famille, tes collègues et tes amis que tu écoutes le CoachDrague Podcast !
1 Comment
clément
28/11/2015Salut Konsti,
Je pense que si cela est accessible pour ‘Nick’ cela le sera pour chaque personne désireuse de progresser en séduction.
J’attends de tes nouvelles, et je tente des approches, si je sens une ouverture avec les demoiselles que je croise …
Bonne continuation
Clément