Comment draguer une fille grâce au moment présent ?


par

Freshstart

Tu planifies : t’es mort.

Tu profites du moment présent : tu vis, ou plutôt…

Tu revis.

Je pense à cette assistante à qui je fais les yeux doux depuis un moment. Il semblerait qu’il y ait du répondant dans son regard. Je l’aime beaucoup. Elle est souriante, amicale et j’ai sans doute envie d’elle.

Nous flirtouillons de temps en temps, furtivement, mais je ne prends pas l’initiative. Les conditions ne sont pas favorables (entourage, cadre de travail), mais je compte bien passer à l’action sous peu…

Draguer une fille dans le futur : réflexion :-(

Un beau soir étoilé, alors que je fume ma clope peinard sur mon transat, je commence à planifier.

Encore et encore…

Ce plan grandit en moi jusqu’à en accaparer grossièrement mes pensées :

“Jeudi matin à 9h, je rentrerai dans son bureau, lui ferai un sourire, la vannerai, la complimenterai, rirai avec elle et lui demanderai son numéro sous prétexte que… Etc.”

Ceci t’évoque sans doute quelque chose…

Seulement voilà, à mesure que LE moment approche, mes pensées m’envahissent. Le plan tourne à l’obsession. J’ai beau retourner le truc dans ma tête ou essayer de positiver, mais rien n’y fait.

Je deviens totalement flippé et ne le contrôle plus !

Résultat : je passe à l’action d’une manière foireuse, trop téléguidée. Des silences s’installent, synonymes de malaise. Ce qui devait passer pour une séduction express se transforme en un interrogatoire de nigaud…

Tout est différent de mes plans.

Je suis perdu.

Je me sens con.

Je n’ai pas de répartie.

Je m’éclipse brutalement.

Merci, au revoir… adieu ?

Draguer une fille dans le présent : action :-)

Quelques jours plus tard, je retourne la voir. Je veux juste lui dire au revoir, car son contrat est sur le point de se terminer.

J’essaye d’oublier que je me suis senti un peu ridicule quelques jours avant.

Je ne prévois rien et… contre toute attente, je me lâche.

Ouais mon gars, je lâche les grands chevaux ! Je dis tout ce que j’ai envie, c’est à dire la vérité. Elle aussi, d’ailleurs.

Elle me voit comme un salaud qui aime les femmes. Je lui dis qu’en effet, j’aime les femmes (et peut-être elle…), mais que je ne suis pas un connard, car sincère sur mes intentions dès le début.

Je la taquine en lui disant qu’elle est trop sérieuse et trop sage pour un mec comme moi.

Je lui assure qu’on peut quand-même être potes, parce que je l’aime beaucoup… C’est là que j’obtiens son numéro tout en fluidité… en déjouant tous mes plans !

Je ne sais pas ce qu’il va en être (amitié, fuckfriendship, anything else…) mais on s’en fout.

J’ai eu son numéro…

Sans souffrir…

Avec sincérité…

Grâce à la magie du moment présent !

Aujourd’hui je joue avec elle par textos interposés et m’amuse comme un petit fou… sans jamais rien planifier.

J’espère bien me faire inviter à manger d’ici peu, mais je n’en fais pas tout un plat pour autant.

Plus maintenant que j’ai compris cette vérité : draguer grâce au moment présent, il n’y a que ça de vrai.


À propos de l'auteur

Freshstart

A 31 ans, Freshstart a décidé de remettre sa vie et ses croyances à plat. Enseignant dans les DOM-TOM, ce passionné d'écriture et de musique s'intéresse tout particulièrement au développement personnel en relation avec la séduction. Ses deux mots d'ordre : action et écriture.



  • Quand on veut tout planifier il y a toujours le petit détail du dernier moment qui remet tout en question…donc il ne faut pas tout planifier…mais il faut faire croire à la femme que vous avez un peu planifié (pour la mettre en confiance) tout en laissant jouer la spontanéité, c’est un équilibre à trouver…et puis il existe aussi des femmes connes avec laquelle on arrive à rien d’une manière ou d’une autre…avant ma femme actuelle, j’en ai connu au moins une…et j’ai fini par me séparer d’elle non sans lui avoir dit ce que je pensais…c’était du genre : tu seras mon ami, me disait-elle…et finalement j’ai été soulagé de la laisser… je me suis aussi arrangé de telle manière que toute relation même amicale soit impossible entre elle et moi…car les hommes ont autant de ressources que les femmes pour poser des rateaux…

  • A vrai dire pendant un certains temps j’étais du genre à planifier, mais je crispais toujours devant la fille.

    Aujourd’hui grâce à tes conseils j’ai compris que le mieux à faire c’est de se lâcher tout en gardant un langage poli.

    Tes techniques d’approche m’aident beaucoup aujourd’hui.

    Merci Konsti

    • Salut Danael,

      se lâcher, oui.

      Un langage poli, bof, pas nécessairement. Poli, ça fait un peut trop formel à mon gout. Mais bon, ça c’est une question de sémantique.

      Donc, je dirais qu’il faut être direct, franc, audacieux et respectueux.

  • Très bon article Fresh!

    Cette habitude de planifier est je trouve aussi assez contre-productive…

    Ceci dit quand on a déjà une certaine confiance, penser à l’un ou l’autre enchaînement peut-être utile : -) Je me rappelle de cette caissière que je connaissais juste de vue… J’ai été à sa caisse 2 fois.. Et à la troisième fois, j’avais planifié de dire un truc pour embrayer, c’était ça :

    “Eh bien, à la fin de mois de juillet, tu vas savoir tout ce que je mange” : -)

    Elle a rigolé, on a échangé quelques mots et ainsi de suite.

    Mais tout planifier de A à Z est utopique car une interaction est sujet à tellement de variations que planifier ne sert pas réellement à grand chose !

    • Freshstart says:

      Bien joué l’accroche avec la caissière!

      Quant à moi, dès lors que je commence à prévoir, imaginer des phrases, sujets de discussion etc. ça me fout une grosse boule au ventre vraiment TRÈS contre-productive! C’est pourquoi je mise vraiment sur la spontanéité dans mes accroches et ça se passe beaucoup mieux comme ça.

      Exemple tout à l’heure, en compagnie de ma sœur (une blonde) avec deux vendeuses, des jolies blondes aussi :

      Fresh (l’air agacé et amusé) : Ah les blondes, vous êtes toutes trop chiantes les nanas!!
      Vendeuse : Rires (2 sur 2!)
      F : Et vous êtes comme ça aussi dans la vie…?
      V : soit “oui j’assume” soi “non pas tant que ça…”
      F (tout sourire) : bla bla (conversation en mode open)

      Ou encore, seul cette fois-ci, tient toujours une caissière d’un grand magasin de sport :

      C : Vous voulez un sac Monsieur?
      F : Euh…ben si vous me pliez mes vêtements comme il faut, je pense que je pourrais les caser dans mon beau sac orange, regardez (je lui montre!)
      C (rires) : Ah oui c’est beau!
      C : Regardez comme je les plie bien…
      F (admiratif) : Votre homme doit être content vu comme vous pliez bien les linges, ça doit être que du bonheur pour lui!
      C (rires) : Oh, vous savez, il y a longtemps qu’il est parti…
      F : Parce qu’il en avez marre que vous repliez tout dans son dos !
      C (rires) : Non! Mais vous savez dans la vie je suis plus bordélique et bla bla bla…

      Conclusion : je kiffe les interactions spontanées, sans pression et en totale légèreté!
      Bon ça ne marche pas à tout les coups mais les grognasses blasées ou sans humour, il suffit de les zapper!

      Merci pour ton com pertinent Jlaw!

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