Ma première fois dans un club libertin


par

Konsti

Ceci est un article dans la catégorie Histoires, anecdotes et comptes rendus. Le but de cet article n’est pas tellement d’éduquer et de t’apporter des conseils, mais avant tout de divertir et de documenter les expériences (réussites et échecs) de son auteur. AVERTISSEMENT : cet article peut contenir des éléments explicites, voire glauques. Si tu es de nature sensible et/ou si tu es de mentalité conservatrice, alors je te déconseille de le lire. Tu risques d’être choqué. Si tu es mineur, alors ferme cette page ou consulte un article d’une autre catégorie. Cette catégorie est uniquement réservée aux adultes. (Si tu es un chaud petit lapin mineur, alors je sais très bien que tu vas rester).

Acanthus, le plus grand club échangiste belge, se situe à Hulste dans la province de la Flandre occidentale, à moins de 20 kilomètres de la frontière française. Étonnamment, beaucoup de Français y vont. :-)

Un beau soir d’été, je suis accompagné de Ruby, ma soumise. Oui, j’ai une relation de maître-servante avec une nana. Je l’ai rencontrée grâce au Gonzesse-O-Phone. Mais ça, c’est une autre histoire.

Au lieu de te faire le compte rendu de A à Z, je préfère te décrire le club, te raconter quelques anecdotes et partager ce que j’ai appris.

Cette immense villa reconvertie (ou ferme, je ne sais pas exactement) compte de nombreuses pièces : restaurant, buffet, discothèque, lounge, mini-cybercafé avec 2 ou 3 ordis, terrasse, jardin, jacuzzi, douches, sauna, etc. Je ne viens que de décrire la partie “propre” et on se croirait déjà au paradis.

Au 2e étage se trouve le fameux labyrinthe comptant plus de 15 chambres : chambre noire, chambre de torture, chambre à trous, chambre miroir, chambre de groupe et j’en passe.

On ne se croirait pas au paradis. On EST au paradis !

Le personnel est super serviable, accueillant et chaleureux. Rien à voir avec les boîtes “traditionnelles” où les videurs jouent aux caïds et où les serveuses font la gueule.

Pareil pour les clients. Ils sont ouverts, aimables et accessibles. Et ils sont majoritairement jeunes et beaux.

Le samedi soir est réservé aux couples uniquement. L’entrée est de 100€ par couple (ajoutes-y 20€ pour la carte de membre si c’est ta 1e visite).

100€ par couple, donc 50€ par personne.

C’est un peu cher, n’est-ce pas ?

Ben non.

Dans ces 50€, tout est compris : l’entrée, mais aussi la bouffe et les boissons. Effectivement, c’est un très bon plan. Pour 50€ seulement tu manges et tu bois à volonté.

Et tu es entouré de jolies nanas en lingerie ou même à poil.

Je répète : on EST au paradis.

Le malaise et la b*te de 24cm

Après avoir payé l’entrée, direction vestiaires pour déposer nos affaires et nous faire beaux. Ruby a besoin d’un coup de main et de l’avis de son Maître.

Je l’aide à choisir une tenue : robe courte en cuir noir, style bustier, bas blancs avec jarretelles, chaussures en cuir noir et collier pour communiquer son rôle de soumise.

Robe courte en cuir noir, style bustier
Bien qu’elle ne donne pas si bien sur cette photo, j’ai choisi la robe courte en cuir noir (à gauche), car en vrai c’est celle qui lui va le mieux. Et toi, laquelle préfères-tu ?

Ma soumise habillée, coiffée et maquillée, c’est mon tour. Je veux prendre une douche, mais je suis inhibé.

Les douches sont ouvertes. Tout le monde y a accès. Tu ne peux pas fermer la porte à clef, car il n’y a ni porte ni clef.

Je n’ose pas me mettre à poil. Après avoir attendu le bon moment, je le fais quand-même.

Je prends ma douche aussi vite que possible.

Pour me rhabiller, je demande à Ruby de tenir la serviette pour cacher ma fierté de 24 cm. Dans quelques instants cette peur s’avérera être irrationnelle et injustifiée (comme la plupart des peurs).

À peine sorti des vestiaires je vois un couple se promener…

À poil.

Comme si de rien n’était.

Je me sens con.

La b**e du mec est encore plus petite que la mienne.

Et plus salée.

Je rigole.

(Quoique…)

Je ne regarde pas que le mec. Je mate aussi les nibards et les fesses de sa nana.

Petite rectification : bien entendu que la mienne ne fait pas 24 cm.

Elle n’en fait que 23.

Ok, j’arrête de déconner.

Elle n’en fait que 22.

En état mou.

:-p

(Un peu lourd, j’avoue.)

Un petit steak pour monsieur ?

Ruby a faim. Une image vaut mille mots. Je te laisse découvrir le buffet par toi-même.

Le congélateur (au milieu à gauche) contient une dizaine de sortes de crèmes glacées. Il y a aussi des crêpes et des gaufres. Pour des raisons de confidentialité, il est interdit de photographier les clients. C’est pour cela qu’il n’y a personne sur cette photo.

Je te rappelle que tu ne payes que 50€ à l’entrée. Pour ces 50€ tu bouffes et tu bois tant que tu veux.

Un jeune cuisinier m’aborde : “Vous voulez un steak, monsieur ?” On te cuit le steak sur place.

Quel service !

Il la doigte sur la piste de danse et il s’en fout

Le ventre rempli, j’ai envie d’un petit digestif dans un environnement plus festif. Vers 22h à 23h quasi tout le monde se promène en lingerie (voire à poil). Même sur la piste de danse.

Je m’appuie contre le bar et fais signe au barman. Je commande un gin-tonic et un coca. Je me retourne pour donner le coca à Ruby.

Et là qu’est-ce que je vois ?

Un mec chauve, ne portant qu’un caleçon, boit une gorgée de sa bière et, avec un regard vide, masse avec deux doigts le clito de sa femme (ou la femme d’un autre, je ne sais pas).

Il a l’habitude, ça se voit sur son visage.

Moi pas, ça se voit aussi sur mon visage.

On boit. On danse un peu. Je n’arrive pas à me détendre entièrement. Est-ce l’endroit avec ses coutumes ? Est-ce la fatigue ? Est-ce la nouveauté ? Où que j’ailles, la 1e fois je suis toujours plus tendu que les fois suivantes.

Une chose est sûre : si l’endroit n’avait pas été si chouette et les gens aussi sympa, j’aurais probablement été beaucoup plus inhibé.

Le labyrinthe du cul

Je suis enfin prêt à visiter ce fameux 2e étage. Je termine mon gin-tonic et monte me changer. Torse nu, petit short et baskets blanches.

Qui peut résister à ce corps d’Apollon ?

You jelly ? You mirin my aesthetics ?

Au pied de l’escalier, le pot en verre rempli de centaines de préservatifs sera entièrement vide à peine quelques heures plus tard.

Nous montons les escaliers.

Marche par marche.

Suspense.

Pendant que nous montons, des gens en lingerie descendent.

“Pardon.”

“Désolé.”

“Oups.”

“Pardon.”

Arrivé en haut, le décor et l’ambiance me font penser à un film érotique des années 70. La scène est surréaliste. On se croit dans un musée ou un théâtre où tout le monde est artiste et spectateur.

C’est blindé de monde. Il y a deux queues : une entrante et une sortante.

Euh…

Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. :-)

Je recommence.

Il y a deux files : une avec des gens qui souhaitent visiter le 2e étage et une avec des gens qui veulent redescendre.

Ils sont tous en lingerie ou à poil. Les vêtements sont interdits en haut.

À ma droite : la chambre à trous. Les trous ont 2 fonctions : pour regarder les couples en action ou pour te faire dégoupiller la bombinette.

Je regarde.

Deux couples se livrent au jeu de l’amour. Le premier couple baise dans la position du missionnaire. Le deuxième n’en est qu’au stade des préliminaires : le femme sur le dos et les jambes écartées, le mec en train de la lécher.

C’est marrant, car maintenant que j’y repense, je trouve ça excitant. Je bande légèrement. Mais au moment même je ne trouvais pas ça excitant. J’étais un visiteur dans un musée. Je te rappelle que “le musée” était blindé de monde en lingerie ou à poil.

Je viens à peine de sortir la tête du trou (he he), qu’une jolie blonde en lingerie en dentelle blanche me caresse le bras et le poignet et me dévisage avec un regard brûlant de désir.

Silence…

Pause…

Moi, le coach de drague !

Le dragueur direct !

Konsti, le super conquérant avec des couilles grosses comme des pastèques :

“Ada…”

“Euhdeu…”

“Baba… Baba…”

“Prrrrrrtttttt…”

J’ai chié dans mon froc.

“Argh, putain ! Cela ne m’arrivera pas deux fois ! Ch’te jure ! La prochaine fois ! Ch’te jure !”

Ce sacré dialogue interne, tu le connais très bien.

Nous poursuivons notre visite.

Une femme assise sur une chaise broute l’asperge de son mec (elle lui suce la bite, pour ceux qui, comme moi qui vient de la trouver sur le net, ne connaissent pas cette expression).

Nous poursuivons notre visite.

Une chambre de torture. Personne ne s’y fait (encore) torturer.

Nous poursuivons notre visite.

“HOLY FUCK !” (Sainte baise en majuscules.)

Une grande chambre avec un énorme matelas.

Six, sept, huit — je ne les ai pas comptés — couples sont en train de baiser, lécher, sucer, branler et je ne sais quoi.

Nous poursuivons notre visite.

Prochain arrêt : la chambre noire. Il y fait tellement noir… Mais noir ! Plus noir que dans un trou noir (he he).

“T’es où ?”

Elle me prend par la main et me guide vers la sortie.

Konsti, le roi de la drague avec des couilles comme des bombes atomiques ne compte pas commettre deux fois la même erreur.

Je la suis volontiers.

“Aaaargh ! Ce n’est pas toi ! Robert ? Robert ? T’es où ?”

“D’OH !”, comme le dit si bien Homer Simpson.

Cette jolie brunette cherchait son mec.

Nous poursuivons notre visite.

Chambre…

Nous poursuivons notre visite.

Autre chambre…

Encore une.

Et encore une.

Je commence à m’habituer.

Même à m’ennuyer un peu.

J’ai envie d’un autre verre. Nous descendons.

Qui aborder, le mec ou la nana ?

Je commande une vodka-redbull et un coca. J’ai envie d’aborder, mais je n’ose pas trop.

Malgré que l’endroit déborde d’énergie sexuelle, je ne suis pas du tout excité. Je suis crevé, inhibé, intimidé et embrouillé.

Quand une nana me plaît, dois-je parler avec son mec ? Qui dois-je aborder ? Lui ou elle ? Si l’attirance entre moi et la fille est mutuelle, est-ce que ça implique que le mec de la fille a carte blanche pour jouer avec ma nana ? Est-ce qu’on doit littéralement échanger ?

Dans une boite traditionnelle les règles sont simples : les filles sont célibataires ou elle ne le sont pas et elles sont disponibles/intéressées ou elles ne le sont pas.

Ici c’est différent. Les nanas ne sont pas célibataires. Elles sont accompagnées de leurs mecs. Mais elles sont quand-même disponibles (en théorie). Je dois m’habituer à l’idée.

Je m’ouvre progressivement à l’environnement. Je cherche de plus en plus le contact visuel avec les gens autour de moi. Je m’assieds sur un tabouret à côté d’un couple.

La fille est mignonne. Je demande à Ruby si le mec lui plait. Elle préfère la fille. Ça complique bien les choses. Bon, pas grave. Ce qui compte pour l’instant : sortir de ma coquille et faire quelques approches.

Je dis à Ruby : “La fille me plait. Elle te plait à toi aussi. Ce qui compte maintenant c’est de l’aborder et on verra comment la situation se développe. Il faudra probablement prêter de l’attention à son mec. Un de nous deux devra discuter avec lui.”

Elle : “Attends. C’est encore trop tôt. Il ne nous ont pas encore envoyé de signe. Ils ne nous ont pas encore regardés. Il faut y aller doucement.”

Blabla blabla…

Que des excuses.

Moi: “Écoute, s’ils ne nous ont pas encore regardés, c’est peut-être parce qu’ils ne se sentent pas encore à leur aise non plus. Tu sais comment ça marche. Quand tu as la trouille, tu évites les autres du regard.”

Je n’ai même pas terminé ma phrase que le couple s’éclipse.

Voilà ce qui se passe quand tu attends “le bon moment”. Ce qui vient de se passer est une erreur de débutant classique.

Tu as la trouille.  Tu attends le bon moment. Tu rationalises. Tu théorises. Tu expliques. Tu rentres chez toi.

SEUL !

Et tu te branles.

L’orgasme sur la piste de danse

Wohooooo ! Y’a de l’ambiance. Le DJ fait un excellent boulot. Son choix de musique me plait beaucoup et ses transitions sont fluides. J’ai envie de danser.

Nos jambes entrelacées, je danse sensuellement avec Ruby. Je frotte ma cuisse contre sa chatte. Ça l’excite. Elle frotte sa chatte contre ma cuisse en retour. J’accélère la cadence et augmente la pression.

Ça l’excite davantage.

Je la soulève et la dépose sur le rebord de la fenêtre.

Avec ma main droite je tiens sa nuque. Avec ma main gauche je pince sa fesse.

Je frotte ma cuisse contre sa chatte de plus en plus fort et de plus en plus vite. Elle se frotte en retour de plus en plus fort et de plus en plus vite.

Son visage se crispe. Elle ouvre la bouche. Ses yeux roulent en arrière. Son corps vibre et tremble. Elle jouit.

Respect pour cette fille qui arrive à se laisser aller au milieu de cette foule.

Moi je n’arrive même pas à bander.

Elles se touchent les seins et se font des câlins

Je l’avais repérée en début de soirée : une petite blonde aux cheveux courts avec de gros nibards.

Sans hésiter je l’aborde : “Salut ! Dis, je t’avais repérée en début de soirée. J’avais instantanément envie de t’aborder, mais je n’en avais pas le courage. Je te trouve trop sexy !”

Je ne sais plus exactement ce qu’elle m’a répondu.

Elle est au club avec son mec, bien entendu. C’est le barman. Elle ne fait rien avec d’autres mecs en l’absence de son mec. Elle aime également les filles.

Le courant passe entre elle et Ruby, mais elles sont toutes les deux un peu hésitantes et timides.

Je les encourage.

Elles se détendent. Elles discutent. Elles se touchent les seins et se font de petits bisous.

Je me régale en tant que spectateur.

Je caresse ses seins de 450 grammes la pièce

Pendant que Ruby et la petite blonde aux gros nibards discutent, une autre blonde passe : une milf avec un soutien-gorge ouvert et, comme par hasard, de gros nibards.

Je l’arrête et lui demande de manière enjouée : “Excusez-moi, madame. Puis-je vous poser une question ?”

Elle : “Oui, bien entendu.”

Moi : “Je trouve que vous avez des seins magnifiques. Puis-je les toucher ?”

Elle rigole : “Puisque tu le demandes si gentiment.”

Elle me regarde dans les yeux. Je lui caresse les seins. Ils sont faux et ils sont lourds.

Moi : “Ho la la, ils sont fermes. Et ils sont lourds !”

Elle : “Oui, 450 grammes par sein !”

Moi en caressant ses tétons : “Et vos tétons, sont-ils sensibles ?”

Elle : “Oui, très sensibles.”

Ruby et la petite blonde nous observent. Ça les amuse.

Je les présente les unes aux autres.

Elles se font la bise. Elles rigolent. Et elles se caressent les seins.

Le groupe de la milf vient la chercher. Vu l’ambiance qu’ils mettent, on dirait des supporters de foot.

La fausse blonde pulpeuse et le docker avec la b*te en forme de s

Me sentant plus à l’aise suite à l’abondance de nibards, j’ai envie de refaire un tour au 2e étage.

La chambre à trou est occupée.

Dans la grande chambre c’est la débauche. Voir une petite dizaine de couples faire l’amour simultanément dans une pièce reste assez impressionnant.

Tenant Ruby par la main, je la guide vers une petite chambre.

Moi : “Et hop, allez ! À quatre pattes !”

Elle à quatre pattes sur le lit, je me mets derrière elle et je commence à la tripoter, à la masser et à frotter mon entre-jambe contre ses fesses.

À l’entrée de la porte, un couple un peu plus âgé nous observe. J’estime qu’ils ont entre 40 et 50 ans. La femme, blonde aux cheveux frisés, est pulpeuse. Sa chemise de nuit ouverte accentue ses énormes melons et masque son ventre. Le mec trapu me fait penser à un docker.

Je leur fais signe de la tête qu’ils sont les bienvenus à nous rejoindre.

Prudents et attentionnés, ils se joignent à nous. La femme commence par tripoter et pincer le derrière et les seins de Ruby. Le mec reste d’abord un peu sur le côté. Ensuite il caresse gentiment les fesses de Ruby.

Ruby devient rapidement le centre de l’attention. Je lui caresse les seins, le dos et les fesses. La femme lui caresse les seins et lui masse le clito avec deux doigts. Le mec lui caresse également les fesses.

Ça fait beaucoup d’attention pour une seule personne. Ruby cambre et gémit doucement. Elle a l’air de bien aimer.

Je caresse les nibards de la femme. Ils sont immenses. Ils sont magnifiques !

Le mec ouvre sa braguette et sort son zob.

Je sais que tu t’en fous, mais puisque j’ai envie de te perturber, je vais quand-même te la décrire : la bite du mec est fine et en forme de s. Elle a non pas une, mais deux courbes. Une vers la droite suivie d’une vers la gauche. Il tire dessus avec deux ou trois doigts, comme on tire sur un élastique.

Il n’arrive pas à bander.

Moi non plus.

La situation n’est pas excitante. C’est mécanique. On dirait un mauvais film porno. Le couple est loin d’être top canon. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais cela n’a aucune importance. C’est l’humour de la situation qui m’attire.

Ruby penchée en avant en train de gémir…

La femme pulpeuse aux grenades grandissimes…

Le mec trapu avec sa bite en forme de s n’arrivant pas à bander…

L’histoire parfaite à raconter aux potes autour d’un verre.

Le week-end passé je l’ai racontée à des potes autour d’un verre.

Soit…

Je commence à en avoir marre. Mon dialogue interne me demande : “Que préfères-tu ? Continuer ou descendre prendre un verre ?”

Moi à Ruby : “Je descend prendre un verre. Tu peux rester, si tu veux.”

Elle : “Non, je viens avec vous.”

Nous nous arrêtons et je fais un signe de la tête au couple pour les remercier.

Ils froncent les sourcils comme pour dire : “Huh, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi partez-vous ? C’est quand-même chouette ?”

Chouette ?

Ouais…

Bof…

Comique, oui.

Les pipes et les minettes sont-elles permises ?

“Nous sommes des mélangistes et non pas des échangistes.”

Le mélangisme, je n’en avais encore jamais entendu parler.

Le mélangisme c’est un peu comme l’échangisme, mais sans la pénétration. C’est ainsi que j’ai interprété la définition du mélangisme d’Aurélie (ce n’est pas son vrai prénom pour des raisons évidentes) : “On fait presque tout, sauf la pénétration. On se touche, on se caresse, on s’embrasse, etc.”

Alors, je n’ai pas très bien compris si pour Aurélie et son partenaire les pipes et les minettes avec l’autre couple sont permises.

Ils ont encore deux critères qui rendent les choses encore plus compliquées.

Premièrement, ils ne pratiquent le mélangisme qu’avec de “vrais” couples. Un vrai couple, c’est quoi ?

C’est un peu comme un couple monogame, mais un peu moins monogame vu les circonstances .

Euh…

Ok.

De leur point de vue, Ruby et moi ne sommes pas un vrai couple. Moi, j’ai une femme et un gosse et Ruby a un petit ami. À leurs yeux, les vrais couples sont moi et ma femme d’une part et Ruby et son mec d’autre part.

Question philosophique : si je me sépare de ma femme et si Ruby se sépare de son mec, est-ce qu’alors Ruby et moi formerions un vrai couple ?

À méditer…

Deuxième critère : l’échange (le mélange) se doit d’être bilatéral. Si Aurélie et moi faisons des câlins, alors ma partenaire et le partenaire d’Aurélie doivent aussi faire des câlins. Sinon le mélange n’a pas lieu.

Et maintenant…

La question à un million de dollars : que s’est il passé entre nous ?

Devine !

Exactement…

RIEN !

À part un petit bisou sur la bouche.

Revenons-en au début de l’histoire, car c’est la partie la plus sympathique.

En arrivant au club, en début de soirée, il y avait un couple super mignon devant nous dans la file d’attente. Quelques heures plus tard, après les quelques verres et les interactions avec les blondes aux gros nibards, dans le couloir entre le lounge et la discothèque, je repère Patrick, le mec de ce couple super mignon.

Je l’arrête : “Salut, vous étiez devant nous dans la file d’attente à l’entrée. Enchanté, je m’appelle Konstantin.”

Patrick : “Enchanté, moi c’est Patrick.”

Je le présente à Ruby : “Patrick, Ruby. Ruby, Patrick.”

Je poursuis : “Patrick, je suis expert en chiromancie. Et je vais te lire les lignes de la main.”

Curieux et amusé, il me montre la paume de sa main. Gauche ou droite, je ne sais plus. Ça n’a aucune importance. Je n’y connais absolument rien.

Je prends sa main et l’ausculte minutieusement de près : “Holala, très très intéressant…”

Silence.

Suspense.

Je poursuis ma lecture : “Ton futur s’avère très prometteur. Je parle de ton futur proche. Très proche ! Je lis, ici, sur cette ligne-ci que…”

Pause…

“Dans quelques instants…”

Pause…

“Ta main…”

Pause…

“Entrera en contact avec un très joli sein !”

Je colle sa main contre le sein de Ruby.

Il ne retire pas sa main, bien au contraire. Il sourit.

La glace brisée et l’ambiance détendue, nous faisons amplement connaissance. Quelques instants plus tard, il nous présente sa compagne, Aurélie. Et c’est ainsi que j’ai découvert le concept du mélangisme.

(J’aurais clairement préféré découvrir quelque chose d’autre.)

Du porno hard sur le divan

Allez, une dernière anecdote.

Il est 2 ou 3h du matin. Sur le divan dans le lounge, un mec est en train de DÉ-FON-CER une nana en position de levrette.

Les coups de hanche font trembler les cuisses de la nana comme de la gélatine : “CLAQUE, CLAQUE, CLAQUE !”

C’est fort.

C’est rapide.

C’est violent.

La nana hurle.

Est-ce de la douleur ?

Du plaisir ?

De la comédie ?

Ou un mélange des trois ?

Je ne sais pas.

Ce qui m’étonne n’est pas le côté hard de la scène, mais l’indifférence de la part du public. Certains jettent un coup d’œil désintéressé en passant. D’autres ne regardent même pas.

En début de soirée, le moindre comportement sexuel déclenchait des réactions : regards étincelants, gens qui s’arrêtent pour regarder, petits sourires gênés, etc.

Mais maintenant…

Rien du tout !

Il y a apparemment un effet d’accoutumance. Chez moi et chez les autres.

On s’habitue à ces stimuli sexuels. Ils n’ont plus du tout le même effet qu’en début de soirée.

À part cet effet d’accoutumance, j’ai appris d’autres choses grâce à cette expérience.

Qu’ai-je appris de cette expérience ?

Nous sommes humains quel que soit l’environnement

Autrement dit, les bases s’appliquent dans tous les environnements. Que ce soit dans la rue, en boîte, au travail, dans un club échangiste où n’importe où :

  • tu seras confronté à la nervosité et à la peur d’approcher ;
  • quand tu entres dans un nouvel environnement, tu auras besoin d’un temps d’adaptation ;
  • pour ne pas laisser tes rencontres dépendre des autres ou du hasard, tu devras aborder ;
  • pour qu’il se passe quelque chose d’intime, tu devras probablement prendre l’initiative ;
  • etc.

L’influence de l’environnement sur le comportement

La communauté de séduction se concentre majoritairement sur la drague dans ces 3 environnements : la drague en journée (rue, centres commerciaux, etc.), la drague en soirée (bars, boîtes, festivals, etc.) et la drague en ligne.

Pour la drague en journée et en soirée : tu adhères à la méthode de drague a, b ou c. Tu abordes en utilisant technique x, y ou z. Tu essaies de développer l’interaction. Tu essaies de conclure. Tu répètes.

Pour la drague en ligne : tu crées un profil. Tu envoies des messages. Tu essaies de développer des conversations. Tu essaies d’obtenir des rencards. Tu essaies de conclure aux rencards. Tu répètes.

Bref, tu pratiques la drague. Tu accumules de l’expérience. Tu développes ta confiance en toi et tes compétence sociales. Tu obtiens des résultats.

C’est une bonne chose.

MAIS !

D’un point de vue stratégique, ce n’est pas optimal. C’est ratisser trop large. Le ciblage n’est pas assez précis. Combien de fois m’est-il arrivé d’aborder 3, 4, 5 filles d’affilée qui ont un copain ?

“Désolée, j’ai un copain.”

Ça fait partie du jeu. Ou bien mon “game” n’est pas assez bon. :-)

Quoi qu’il en soit, ça me coûte 30 minutes, 1 heure, 2 heures de ma vie. Ce temps, je ne pourrais plus jamais le récupérer. De nouveau, ce n’est pas grave. Cela fait partie du jeu. C’est ainsi qu’on apprend.

Mais s’il y avait un autre moyen ? Un moyen plus efficace.

Si tu savais exactement ce que tu voulais ? Et si tu savais exactement le trouver ?

Supposons que tu veuilles juste niquer. Alors pose-toi la question suivante: où puis-je trouver des nanas qui veulent exactement la même chose ?

Tu fais un petit brainstorming.

Tu formules quelques idées.

Voici les miennes :

  • dans un club échangiste ;
  • dans un club FKK en Allemagne ;
  • chez les putes ;
  • dans la rue ;
  • en boîte de nuit ;
  • sur un site de rencontres ;
  • etc.

Rien de bien révolutionnaire, je sais. Mais l’idée est de déplacer ton focus du comportement (la drague, la tchatche, les techniques, etc.) à l’environnement.

L’environnement a le plus grand effet de levier. Dans le bon environnement, ton comportement sera beaucoup plus efficace.

Par exemple :

  • Si tu cherches une copine pour une relation sérieuse, tu as plus de chances d’en trouver une sur un site de rencontres ou à soirée célibataire que dans un club échangiste ou un bordel. C’est un exemple un peu extrême, mais tu vois l’idée.
  • Si tu souhaites rencontrer une fille bisexuelle, tu as plus de chances d’en trouver une à une soirée LGBT que dans la rue.
  • Si tu souhaites avoir des expériences sexuelles (un peu) plus hors norme, tu as plus de chances de trouver des partenaires avec des intérêts similaires dans le milieu BDSM.
  • Si tu souhaites avoir plusieurs relations intimes simultanées en toute honnêteté, alors tu dois être chez moi pour que je t’apprenne comment faire. :-)

La morale de l’histoire ? Il n’y a pas de bons ou de mauvais environnements. La qualité de l’environnement dépend de ton attitude et de tes objectifs !

Tu dois savoir ce que tu veux.

Tu dois savoir où le trouver.

Tu dois savoir t’adapter.

Le verdict final ?

J’y retournerai !

Avec ma femme.

Avec Ruby.

Avec mes autres copines.

Et toi, cher lecteur, si tu es ouvert d’esprit…

Si tu souhaites t’éclater dans un environnement accueillant et excentrique…

Si tu es un porc comme moi…

Alors je t’invite à nous rejoindre !


À propos de l'auteur

Konsti

Je m'appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l'auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l'auras. Je suis passionné par l'analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l'hypnose et la sexualité. Mon style de drague est direct et sincère.



  • salut konsti ,

    quels conseils donnerais tu à des mecs qui ne sortent pas en couple mais entre potes ?

    • Hello Laurent,

      3 trucs.

      Premièrement, de s’éclater.

      Deuxièmement, de chasser comme des acharnés.

      Troisièmement, de s’en foutre des résultats.

  • Incroyable article – épique, drôle et très (mais alors TRÈS) visuel.

    Tu nous emmène vraiment avec toi dans celui-là. (Je crois que je vais faire des rêves en forme de S et de melons ce soir.)

    Ça valait le coup d’attendre.

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