Pourquoi la méthode de drague directe ne fonctionne pas ?


par

Konsti

Ceci est un article dans la catégorie Le coach de drague TE répond. La particularité de cette catégorie est que le coach de drague reprend et répond aux questions des lecteurs. Si tu as une question, alors clique ici pour la poser.

Alain a fait plus de 100 approches directes en moins de 2 mois. Il n’a pas obtenu les résultats souhaités et en déduit que la méthode de drague directe ne fonctionne pas.

Voici ce qu’il écrit :

Salut,

J’ai lu votre article à propos du style direct et indirect et je ne peux te cacher que c’est bien écrit.

Je suis complètement d’accord avec vous, mais le problème est que ça ne marche pas.

Dans le meilleur des cas j’obtiens le numéro de téléphone, mais après ça se complique. Croyez-moi, mon “body language” n’est pas mauvais.

Je crois que le style d’approche dépend beaucoup du pays où l’on se trouve. Je suis francophone (Cameroun) et je réside en Allemagne. Je ne crois pas que les femmes germaniques acceptent le “direct game”.

Je me suis rendu compte que mes amis allemands en couple ont toujours été choisis par la femme, sans faire d’efforts.

Par ailleurs, ça se passe dans le cercle d’amis ou lors d’un mariage. Aborder dans la rue et closer est vraiment très dur. Il faut peut-être mieux calibrer.

Ici à Berlin elles me disent toujours à quel point elles sont sensibles à mon intérêt, mais que ça ne marchera pas, car elles ont déjà un copain.

Dans le meilleur des cas j’obtiens un numéro de téléphone, mais ça ne sert à rien, car après elles ne décrochent pas.

Ce qui est intéressant, c’est que la plupart des filles sont contentes de se faire aborder et trouvent ça mignon, mais il y a toujours ce : “Ich habe leider schon einen Freund.” Et ça n’avance pas.

Je crois que la mentalité et la culture allemande n’est pas au mode direct. Je suis très gêné, car je me sens mal à l’aise avec le mode indirect, mais je vais tenter cette méthode à partir de la semaine prochaine.

Figurez-vous qu’en 2 mois j’ai abordé plus de 100 femmes en mode direct et je n’ai pas réussi un seul “sexclose”.

Sans être arrogant je ne crois pas être laid : 1,86m, 30 ans, 84 kg, ingénieur informaticien.

J’aimerais bien savoir ce que vous en pensez.

Alain

Bonjour Alain,

merci pour ta question bien détaillée. Je vais paraphraser ta question pour être sûr d’avoir tout compris :

Tu es camerounais, ingénieur informaticien et pas trop moche. Tu mesures 1,86m pour 84kg. Tu as 30 ans, ton langage corporel est correct et tu pratiques la “méthode directe” à Berlin (Allemagne).

Malheureusement tes “affaires” ne marchent pas comme tu le voudrais. Tu as abordé plus de 100 femmes en 2 mois et ça se termine toujours de la même façon.

Quand tu les abordes, elles te répondent qu’elles ont un petit ami. Et quand tu réussis quand-même à obtenir un numéro, elle ne décroche pas.

Selon toi la cause se situe dans la mentalité et culture allemande : les femmes allemandes n’apprécient pas la méthode de drague directe.

Pour conclure (dans le sens intime du terme), la connaissance et la séduction doivent se faire dans le cadre du cercle social. Et à la fin, c’est les femmes qui choisissent.

La solution que tu envisages est de passer de la méthode de drague directe à la méthode indirecte.

Accroche-toi, car j’ai plein de choses à te dire. Lis cet article très attentivement, sauvegarde-le et relis-le plusieurs fois, car il contient plein d’informations précieuses qui t’ouvriront les yeux !

Attribution externe

Le mécanisme psychologique d’attribuer les causes d’un événement, une situation ou une condition à des facteurs externes, s’appelle “l’attribution externe”.

Et cette attribution externe est la toute première chose que j’ai remarqué dans ta question. Tu attribues les causes de ton problème à des facteurs externes : “Ce n’est pas moi, c’est la méthode directe et la culture allemande.”

La méthode de drague… ou toi

La cause de ton problème n’est ni la méthode, ni la culture allemande. La cause de ton problème se situe chez… toi.

La méthode de drague directe n’est qu’une méthode. Qu’elle soit directe, indirecte, semi-directe ou peu importe, sans individu qui l’applique, la méthode n’existe tout simplement pas.

Bref, ce n’est pas la méthode directe. C’est toi.

La culture… ou toi

Je reçois souvent cette remarque : “Konsti, peut-être que chez toi en Belgique ça marche, mais ici, dans mon pays, ça ne marche pas.”

J’avoue qu’il y a des différences culturelles, mais elles ne sont pas si grandes que ça. Je suis prêt à accepter l’argument des différences culturelles s’il s’agit de l’Europe et l’Afrique, l’Europe et l’Asie, l’Afrique et l’Asie, etc. Et encore…

Par contre, si on parle des différences culturelles entre les pays Occidentaux (Europe, Amérique, Afrique du Sud et Océanie), je peux te dire que pour la drague, ces différences ne jouent AUCUN rôle.

Que ce soit en France, Allemagne, Suisse, Belgique, Angleterre ou au Canada, tu auras le même problème.

Bref, ce n’est pas la culture allemande. C’est toi.

La perfection… ou toi

J’ai l’impression qu’en mentionnant ton bon langage corporel, ton diplôme, tes 100 approches et le fait de ne pas être laid, tu essaies de renforcer et de justifier ta conviction que “ce n’est pas moi, c’est la méthode directe et la culture allemande”.

Ben non. Que tu sois le plus grand, beau, riche et intelligent, quand ça ne marche pas, c’est toujours à cause de… toi.

Ça va, c’est moi. Ça ne va pas, ce n’est pas moi

D’où vient cette attribution externe ? Quelle est sa fonction ?

C’est un mécanisme de défense. Oui, c’est pour ne pas nuire à son estime de soi, à son égo.

Se dire : “C’est la méthode. C’est la culture.”, est plus sûr, moins douloureux que de se dire : “C’est moi.”

Se dire : “C’est moi.”, signifie admettre ses faiblesses. Admettre qu’on a échoué. Admettre qu’on n’est pas parfait. C’est plus difficile. Ça demande un certain courage.

Petite parenthèse : as-tu remarqué que les gens font souvent de l’attribution externe quand ça ne va pas ? “Ah, putain ! La méthode directe ne marche pas.”

Bref, quand ça ne va pas, ce n’est pas de ma faute.

Et inversement, as-tu remarqué que les gens font souvent de l’attribution interne quand ça va bien ? “Wohooowww ! Je l’ai bien baisée, celle-là. Je suis trop fort. Je suis le roi de la drague.”

Bref, quand ça va, c’est grâce à moi.

L’homme propose, la femme dispose

Tu dis que tes amis allemands en couple ont toujours été choisis par la femme, sans faire d’efforts.

Tu as tout à fait raison de dire que tes amis allemands ont toujours été choisis par les femmes. Sauf que… c’est PARTOUT comme ça.

À la fin, c’est toujours la femme qui choisit. L’homme se propose, la femme choisit. C’est la nature.

“Oui, mais j’ai un copain qui se fait draguer constamment par les femmes. Donc, ce n’est pas toujours les femmes qui choisissent.”

Tu as raison. Il y a moyen d’échapper au principe de “la femme qui choisit”. C’est en ayant le choix entre plusieurs femmes qui t’ont déjà choisi. Et à la fin, c’est quand-même la femme qui choisit “d’écarter les jambes”… ou pas.

La drague ou le cercle social ?

Tu dis aussi que ça se passe dans le cercle d’amis ou lors d’un mariage. Tu as encore raison. De nouveau, c’est PARTOUT comme ça.

La majorité des couples se sont formés et continuent à se former via le réseau social : dans le cercle d’amis, au travail…

Malgré la popularité croissante des sites de rencontres, de la communauté de séduction et du coaching en séduction, les “rencontres froides ” (les rencontres en dehors du réseau social) restent un phénomène marginal.

Donc, ça n’a rien à voir avec l’Allemagne, avec ton cercle social ou avec toi. C’est tout simplement la norme.

Que faire ?

Prise de conscience

Premièrement, tu dois prendre conscience des mécanismes “d’attribution interne et externe”. Observe tes réflexes mentaux. Observe ton dialogue interne. Observe comment tu communiques avec toi-même. Cette prise de conscience est indispensable pour pouvoir “changer” et mieux se développer.

Responsabilité, oui. Culpabilité, non.

Ensuite, prends consciemment la responsabilité de ce qui t’arrive… sans culpabiliser.

Ne te dis pas : “La méthode de drague directe ne marche pas avec les Allemandes.”

En te disant ça, tu dis implicitement : “La méthode directe est coupable. Je n’ai aucune part de responsabilité dans tout ça.”

Pour progresser et réussir plus rapidement, en souffrant moins, tu dois penser exactement l’inverse : “Rien ou personne n’est coupable. Je suis responsable de ce qui m’arrive.”

Concrètement, dis-toi : “J’utilise la méthode directe avec les Allemandes. Je n’obtiens pas les résultats souhaités. Voyons comment je pourrais résoudre ce problème.”

Tu remarques la nuance ?

Prendre la responsabilité signifie prendre le contrôle… prendre le pouvoir.

“C’est à cause de la méthode de drague directe.” signifie : “La méthode de drague directe existe en dehors de moi. Je n’ai aucun contrôle sur elle.”

“La méthode de drague directe ne fonctionne pas avec les Allemandes.” implique : “Je ne peux pas faire fonctionner la méthode directe avec les Allemandes.”

Résultat ?

  • Tu es frustré. La frustration a TOUJOURS un manque de contrôle comme source.
  • Tu nous envoies ta question. Et je t’en suis reconnaissant, car c’est un très bon exercice… surtout pour moi.
  • Tu prends une décision radicale : tu substitues la méthode de drague directe par la méthode indirecte.

Crois-moi, avec ta façon de penser actuelle (ce n’est pas moi, c’est à cause de la méthode et de la culture), la méthode indirecte ne fonctionnera pas non plus ! Et en plus, tu te sens mal à l’aise avec la méthode indirecte.

Autrement dit, avec ta façon de penser actuelle, tu vas remplacer une méthode que tu ne contrôles pas pour une autre méthode que tu ne contrôles pas non plus et avec laquelle – en plus de tout ça – tu te sens mal à l’aise. Ta frustration ne fera qu’augmenter…

Je résume :

  • Actuellement, tu attribues les causes de ton problème à des facteurs externes (attribution externe) : la méthode de drague directe et la culture allemande.
  • Prends conscience de cette attribution externe en observant ton dialogue interne (la petite voix dans ta tête).
  • Prends la responsabilité de ce qui t’arrive, sans culpabiliser, en faisant de l’attribution interne : “Je suis responsable de ce qui m’arrive.” Plus de responsabilité signifie plus de contrôle, plus de flexibilité, un apprentissage plus rapide (en matière de drague dans ce cas-ci) et moins de “souffrance” et de frustration.
  • Ajuste ce qui ne va pas. Tu n’as pas besoin de changer de méthode. Tu dois juste modifier les détails de la méthode que tu emploies actuellement. Je t’explique…

Ajuste ce qui ne vas pas

Comme je viens de le dire, vouloir changer radicalement de méthode de drague est le résultat de ton attribution externe.

Si tu ne changes pas ta façon de penser, si tu ne prends pas la responsabilité de ce qui t’arrive, la méthode de drague indirecte ne fonctionnera pas non plus. Tu accumuleras les échecs et la frustration, le désespoir et la déception augmenteront. Je te le garantis !

Prends conscience de ta façon de penser, prends la responsabilité de ce qui t’arrive et ajuste ce qui ne va pas.

Tu dis que la plupart des filles sont contentes de se faire aborder et trouvent ça mignon.

Ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que tu fais déjà quelque chose correctement. Ça veut dire que tu abordes les filles comme il faut. À ce niveau-là tout va bien.

C’est la suite, la phase après l’approche, que tu dois investiguer et corriger. Ou bien elles te répondent qu’elles ont un petit ami, ou bien elles ne décrochent pas le téléphone.

Pourquoi ?

Je ne sais pas exactement, car je n’ai pas beaucoup d’informations sur tes interactions sociales. Je vais quand-même formuler quelques possibilités.

Attention ! Les réponses ci-dessous ne sont pas des faits. Ce ne sont que des hypothèses. À toi de voir quelle réponse te convient le mieux.

Rends tes approches plus “vivantes”

À cause de l’accumulation des râteaux, tu dégages de la frustration. Les femmes entendent et comprennent tes “phrases de drague directes”. Et c’est pourquoi elle disent que c’est mignon… sans plus…

Pour le reste, elles ne ressentent aucune émotion positive, aucune tension sexuelle, aucune attirance physique. Elles ressentent seulement ta frustration.

Bref, tes approches sont un peu “vides” et mécaniques.

Plus de tension sexuelle

Pourquoi dragues-tu ? Pour flatter ton égo ou parce que t’es un chaud lapin qui veut baiser… baiser… et baiser encore.

Qu’est-ce que tu ressens quand tu abordes une femme ? Rien ? De l’angoisse ? De la frustration ? De l’excitation sexuelle ?

L’excitation sexuelle est la bonne réponse. C’est le meilleur état émotionnel pour draguer : les papillons dans le ventre, les couilles qui scintillent et… bander !

Cette excitation sexuelle tu dois la communiquer à travers ton regard, ton sourire, tes gestes et le contact physique (poignée de mains, bise sur la joue, la prendre dans tes bras…)

Sois encore plus direct

Fais-tu vraiment comprendre aux filles pourquoi tu les abordes ? Et surtout, est-ce que tu maintiens cette attitude directe du début à la fin ?

“Salut, je te trouve mignonne. J’ai envie de faire ta connaissance. Donne-moi ton numéro.” est un bon début. Mais j’en connais beaucoup qui ne sont que directs durant l’approche. Après l’approche ils redeviennent plus mous, plus gentils, plus indirects…

Être direct durant l’approche, pour ensuite ne plus l’être, c’est quoi ?

C’est un signe d’inconsistance et de faiblesse. Résultat ?

Game over !

Sois plus persistant

Il y a deux sortes de persistance : la persistance durant l’interaction et celle à travers les interactions.

Concernant la persistance durant l’interaction, que fais-tu quand une fille refuse ? Que fais-tu quand elle te balance qu’elle à un petit ami ou qu’elle n’est pas intéressée ? Abandonnes-tu immédiatement ou essayes-tu de neutraliser ces objections?

Figure-toi que “non” est la réponse la plus courante ! Elles sont conditionnées à te rejeter… à dire “non” à ta première proposition. C’est normal… Les femmes sont comme ça.

Elles sont terrifiées par le stigmate de “fille facile”. Pour éviter ce stigmate, pour protéger leur estime de soi, elles te balancent ce réflexe pavlovien : “Non… Non… J’ai un petit ami. Non… Non… Je suis lesbienne… Non… Non… Je ne suis pas comme ça… Non… Non… Oui… OUI… OOOOOOOHHHHH OUUUIIIIII ! Encore ! Plus vite ! Plus fort !”

Bref, elle peut te dire “non” tant qu’elle veut. Si elle reste, tu restes et tu continues.

Concernant la persistance à travers les interactions, j’avoue que 100 râteaux en 2 mois est un bon score.

Tu sais quoi ? Je n’ai aucune honte à te dire qu’il m’arrive de me prendre 10, 20, même 30 râteaux en UN SOIR !

De ce point de vue-là 100 râteaux en 2 mois… ce n’est pas si grave que ça. Tu continues, tu persévères, tu ajustes et surtout tu n’abandonnes jamais. JAMAIS !

Je cite Confucius, le grand philosophe chinois : “Peu importe la vitesse à laquelle tu avances… tant que tu ne t’arrêtes pas.”

Sois plus flexible et empathique

Comment réagis-tu à sa première réaction ? Comment réagis-tu à la réponse classique : “J’ai un petit ami.” ?

Toujours de la même façon ?

Ou essaies-tu de comprendre pourquoi elles te disent ça ? Essayes-tu de trouver un moyen, une réponse pour recadrer “son petit ami” et pour neutraliser cette objection ?

Avec les 100 approches en 2 mois, tu devrais remarquer une certaine régularité. C’est souvent les mêmes réactions, les mêmes réponses, les mêmes objections qui reviennent :

  • penche-toi sur ces régularités ;
  • analyse-les ;
  • essaye de les comprendre en te mettant dans la peau des filles : “Pourquoi réagissent-elles de cette façon-là ? Comment se sentent-elles ? Quels sont leurs motifs ?”
  • formule des solutions (des réponses à ces objections) ;
  • Teste tes solutions à plusieurs reprises sur le terrain pour voir si “elles fonctionnent”.

Bref, comme tu le dis : “Il faut peut-être mieux calibrer.”

Change d’environnement

Soyons francs. Tu es noir, les Berlinoises sont blanches. Il y a du racisme… Et je suis sûr que ça joue contre toi. C’est comme ça… Accepte-le et fais-en un AVANTAGE !

C’est un cliché, je sais… Mais les noirs ont la réputation d’être des chauds lapins avec des engins énormes. Tu connais sûrement l’expression : “Once you go black, you never go back.”

Voici où je veux en venir. Il y a beaucoup de femmes qui fantasment sur les noirs. Et où est-ce que tu peux trouver ces femmes ? Dans les boîtes fréquentées par des noirs et de jolies nanas, comme le H20 à Berlin, par exemple…

Bref, facilite-toi la tâche en te trouvant des endroits et des réseaux sociaux dans lesquels les femmes sont ouvertes aux contacts intimes avec des hommes noirs. Et appliques-y les principes de :

  • prise de conscience ;
  • prendre la responsabilité ;
  • ajuster ce qui ne marche pas.

Le mot de la fin

Alain, je veux quand-même souligner que tu es sur la bonne voie :

  • Les femmes réagissent bien à ton approche.
  • Tu te rends compte qu’il y a quelque chose qui ne marche pas.
  • Tu prends l’initiative pour changer ce qui ne marche pas.
  • Tu te rends compte que tu dois mieux calibrer.

Je te remercie pour ta question et j’espère t’avoir apporté quelques éléments de réponse.

Cher lecteur, si toi aussi tu as une question, clique ici pour me la poser.


À propos de l'auteur

Konsti

Je m'appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l'auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l'auras. Je suis passionné par l'analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l'hypnose et la sexualité. Mon style de drague est direct et sincère.



  • Salut Konsti !

    Alors perso, je suis plutôt du genre à y aller piano, faire un peu connaissance, tâter un peu l’eau, avant de me lancer. Et il y a une chose qui moi me choque énormément en Allemagne : la bise, ils connaissent pas. Les filles qui sont allés à l’étranger le font de temps en temps, mais avec les autres c’est bonjour de loin, et si on est vraiment les meilleurs amis du monde, c’est une sorte de mini-câlin que votre petite soeur de 5 ans pourrait vous faire. Alors oui, sérieux, c’est frustrant !! :p

    Je pense qu’il y a tout de même un avantage : les Allemands mecs semblent encore plus emmerdé que nous. Ok bon déclarer son intérêt pour les filles, c’est parfois un sport de haute voltige, mais ici le simple fait de dire bonjour à une fille qu’on connait pas semble glacer de frayeur ces pauvres Allemands.

    Bref, pour ma part je vais tenter une approche plus directe, voir si ça marche mieux ! :)

  • Je pense que le fait d’être black joue en ta défaveur dans la drague directe.

    En France, il y a un certain cliché due à une tendance qu’ont certains mecs au style banlieusard (souvent black/arabes) à draguer de façon directe, tout en étant super lourd et inintéressant (ils abordent pour “discuter”, et parler de sujets de conversations chiants, poser des questions banales genre interrogatoire, ne pas prendre en compte le désintérêt total de la fille…) . Bref, c’est les mecs lourds de référence. Et le fait que tu sois black, même si tu n’es pas comme ces mecs là, ça joue en ta défaveur.

    Ce que je veux dire, c’est qu’un blanc au look pas trop “prolo” qui fait de la drague directe, ça passe mieux qu’un black. Je dirais que le black doit en faire plus, surtout pour son look, et sa façon de parler.

    Voila, c’est ce qui me semble être la triste réalité ! Un look original, des fringues recherchées, ca peut t’aider. Mais je pense pas que le “cause I’m black” soit le seul soucis. Je vois que tu parles de negs, de techniques du genre. Bref, je pense que si on suit ce que dit Konsti, tu dois oublier tout ça, ne pas réfléchir à des techniques, phrases qui font des effets, etc. Soit juste naturel, toi même, assume tout, même si tu dois lui dire que t’as passé ta soirée, hier soir, à jouer aux jeux vidéos avec tes amis (On s’en fout que “ça fasse” pas bien.).

    Voila, après, moi, je dis ça, mais je suis trop trop nul avec les filles. Et en étant naturel, je les attire pas. Enfin, un peu plus que quand j’écoute les “sites de séductions”.

    Et sinon, Vivien, j’aime bien ton style (Je te drague pas, lol). Mais tu y va désintéressé. Ca doit jouer. Seulement, le petit soucis, c’est que, par exemple, personnellement : Ca m’intéresse pas d’aller parler a des filles pour qu’elles ne m’oublient pas de la semaine ! Je suis pas très altruiste. Donc, en gros, si je vais aborder une fille, c’est avec une intention de conclure, forcément.

    Il faudrait se motiver, a rechercher autre chose, quand on aborde, comme tu le fais, Vivien.
    Et, dernière chose : Pas pigé du tout tes techniques, égocentrisme etc… ^^’
    Tu devrais developper un peu, donner des exemples, ce genre de trucs. Je vois bien que tu dois jouer une sorte de personnage, mais bon, c’est pas très clair.

    • Excellent commentaire, Ternon. Ton raisonnement concernant la drague directe et le fait d’être black ou arabe, n’est pas bête du tout. Bien au contraire. Et les conseils que tu donnes pour surmonter cet obstacle me semblent également très bons.

      Encore merci et t’es toujours le bienvenu !

      Non, je recommence : encore merci et j’espère que tu publieras encore plein de commentaires !

  • Bonjour!

    Je pense que la clef de mon bonheur sont les femmes.

    Mais il se trouve j’ai du mal à les attirés. pourquoi, je ne peut pas y repondre. J’y comprend rien. Alors, si vous pouvez m’éclairer rien q’un petit peut ce serrais génial.

    Merci!

  • J’aime trop ce site, il est vraiment intéressant, je suis un padawan de la drague de rue, et j’ai longtemps attendu que les femmes viennent a moi, car j’avais un réseau social.

    Aujourd’hui je suis dans une ville ou je ne connais personne, et je pense que konsti a très bien decris la motivation de la drague en rue.

    Je me suis mis a aborder parce que j’ai besoin de sexe et oui je suis bien obligé, et la j’apprends, je me rends compte que je suis nul dans le domaine (pourtant sans être arrogant, beaucoup de femme me regarde dans la rue) et ça me fait plaisir d’être nul, et je veux apprendre, et me prendre des râteaux maintenant j’ai appris a les prendre, d’autant plus aujourd’hui quand Konsti nous rappelle que les échecs viennent de notre personne.

    J’aimerais vous donner un conseil pas sur la drague, car je n’y connait rien, mais sur votre etat d’esprit et votre motivation.

    Votre cerveau est votre seul barrière, tout est accessible, il faut juste le prendre, et cela passe par la remise en question, le travail, et l’humilité.

    Pour la motivation, sur la drague sachez qu’a force de travail, vous deviendrez maître de la drague, et elles les femmes l’objet de notre désir se tuerons pour ne pas vous perdre une fois que vous l’aurez acquise, et si un jour elle vous demande pourquoi vous êtes aussi attirant, vous répondrez et bien c’est vous femmes qui m’avez forgé.

    J’espère que ça vous motiveras. Moi je m’en vais prendre ma série journalière de râteaux, merci a tous ;)

  • Scheppens says:

    Bonjour Konsti ,

    Je crois que tu as touché au problème auquel je suis confronté avec une fille. Tu écris cela à Alain :

    Fais-tu vraiment comprendre aux filles pourquoi tu les abordes ? Et surtout, est-ce que tu maintiens cette attitude animale, directe du début à la fin ?

    Et bien voilà, lorsque j’aborde la fille en étant direct, après je ne sais pas que dire pour continuer à être direct du début à la fin, au fond de moi même, je veux du sexe avec elle le plus rapidement possible, c’est mon but mais je sais pas comment avoir une conversation directe et sexuée avec elle pour arriver à cela .

    Quoi lui dire après la phrase d’abordage, s’être présenté , serrer la main . Et Après? J’ai réfléchi et j’ai trouvé cela: lui demander quelle couleur de sous vêtements féminins elle aime porter , car c’est l’anniversaire d’une amie bientôt, et je voudrais lui offrir de la lingerie…

    Là je serai mener une conversation intime et sexuellement chargée.

    Qu’en penses tu Konsti, où as tu une meilleure idée de sujet de conversation direct et excitant pour une fille?

  • Salut Vivien,
    Merci pour ta réponse j’en demandais pas tant ;)
    La description me correspond bien sauf sur 2 points, l’ambition et l’égocentrisme.
    Ca mérite réflexion, car généralement quand j’aborde une fille je suis effrayé de me trouvé si coincé et parfois presque incohérent, un vrai fonctionnaire!
    Je me dis “allons lui parler, on verra bien, arrivera ce qui arrivera” probablement est-ce une erreur.

    Si je t’ai bien compris avant même d’aborder la fille tu as déjà un but en tête (sûrement conclure). Ce but te sert aussi de motivation. Tu n’y vas pas en t’adaptant progressivement à la tournure des évenements (comme je le fais)

    Est-ce bien cela Vivien?

    ++

    • Salut Hugue,

      J’ai bel et bien un but en tête quand je vais aborder une fille, mais conclure n’est pas ma principale motivation, mon but est avant tout de marquer tellement son esprit que je resterai dans sa tête pour la semaine qui va suivre! ^^ Je reconnais qu’il m’est arrivé de passer très vite du billard à ma chambre mais c’est rare parce que ce n’est pas vraiment ce que je recherche (je préfère les relations durable comme je l’ai déjà souligné).

      De plus, quand je dis que ma technique n’est pas quelque chose à suivre à la règle ce n’est pas pour rien! Ce n’est qu’une sorte de schéma, c’est vrai que je n’y vais pas en me disant “qui vivra verra” mais je n’ai pas de plan ultra détaillé des 10 prochaine minutes de ma vie =P Par contre, en 5 minutes de conversations je suis déjà capable de prévoir les réponses et réactions de la miss d’en face.. De plus, l’égocentrisme n’est qu’un rôle et l’ambition se développe avec ta confiance en toi!

      Enfin, pour ta timidité il y a quelque chose que les gens trouvent souvent bête et qu’il ne mettent donc jamais en application (a leur tort): va voir des gens! Sors avec des amis, va quelque part et parles! Parles avec tous les gens qui ont l’air cool, je ne dis pas de parler à la terre entière, tu finirais par te faire agresser par un incompris de la vie! x) Mais va voir des gens qui s’éclatent et applique cette technique avec eux! Tu peux te faire de bons copain d’un soir et si tu abordes une fille tu pourrais même avoir la prime d’une compagnie féminine! ;)

      Bon courage et bonne drague!

      PS: qu’est ce que tu n’as pas compris Matt?

      • Salut Vivien, j’aime beaucoup ton approche et ta façon de penser (relation sur le longs terme)
        J’ai vue que tu sortais avec des femmes plus agée que toi. Est ce possible de te contacter par mail ou autre ? Je cherche a séduire une fille de 24 ans alors que je n’ai que 20 ans.
        Merci de ta réponse

  • Salut Alain,

    D’une certaine manière je trouve ça assez particulier de répondre à ce genre de questions étant donné que je ne peux pas dire que je pratique en masse.. J’ai 17 ans et je n’ai pas de soucis particulier avec les filles, au contraire! Je m’amuse comme un petit fou et je rends vert mes amis qui ne comprennent pas comment une femme de 21 ans peut sortir avec un mec de 17.. Enfin bref! Je veux pas te raconter ma vie c’est juste histoire de donner plus de poids à ce que je vais te dire..

    Tu parles d’une certaine manière de l’éducation des femmes allemandes, j’y suis allé l’an dernier et étant en période de vacances m’en suis donné à coeur joie! Et pour tout dire, elle ne sont pas différentes des notre! J’ai une technique un peu particulière qui es rends folles (dans tous les sens du terme!). Déjà je commence toujours par quelque chose de franc mais sans révéler de suite mais intentions qui pour quelque esprit simple peuvent paraître douteuse! ^^ On ne prend pas de risque au départ! ça vient vite après ne t’inquiète pas!

    On peut commencer un peu comme Konsti (il me semble) le dit dans un de ses articles, en décrivant ce qui nous entoure (juste un peu) pour passer tout de suite à la demoiselle et à soi même! Le tout est d’afficher la couleur de l’humour dès le départ!

    On parle d’elle, quelque moquerie, sans passer dans l’outre mesure, un coté important passe par l’auto dérision et un égaux centrisme sur développé mais feint! Elle doit entrer dans le jeux!

    Ceci est un exemple un peu développé que j’emprunte souvent! Et juste pour info, je me suis fais appelé Dieu une dizaine de fois ainsi que Jésus (va savoir pourquoi =P) entre autre..

    En plus dans cette spirale infernale on y ajoute des allusions, pas de trucs pervers direct, simplement de petites observations, des remarques, le but est de lui mettre notre objectif en tête en lui faisant comprendre qu’elle le souhaite autant que nous!

    Pour revenir au général, il ne faut pas voir la drague comme une sorte de sport de compétition, c’est un jeu! Drôle qui plus est! Et une fois entrée la demoiselle n’en sors plus! Et ce genre de technique à un avantage, elle n’a pas de durée déterminée, on peut la faire jouer 10 minutes et foncer au plumard, comme on peut le faire durer plusieurs jours voir semaines.. Je n’ai pas passé un seul jour de mes vacance seul grâce à ça..

    Voilà! J’espère que j’ai été assez clair mais bon! C’est mon premier conseil autant développé sans personne en face pour répondre et demander de précisions donc l’indulgence est de mise! =)

    Bonne soirée!

    • Salut Vivien,
      J’ai lu ton commentaire suite à un mail de Konsti, il a raison ça mérite bien un vote et des encouragements. Je regrette seulement que tu ne détailles pas plus précisément tes approches, un exemple concret par exemple. Pour info j’ai 43 ans je drague seul en rue, centre commerciaux… (quand je ne me dégonfle pas). J’ai surtout apprécié que tu ne considères pas la drague comme un sport, d’ailleurs je n’aime pas les communautés de drague style PUA ou Alain Soral.
      Continues ainsi.
      ++

      • Salut Hugue,

        En fait ma technique ne repose pas sur quelque chose d’hyper concret à appliquer à la lettre mais je vais quand même essayer de donner des précisions!

        Déjà je vais donner quelques aptitudes à avoir qui en générale sont innées mais sait on jamais! ^^ Il faut en premier lieu savoir s’adapter! Chaque personne dispose de son caractère qui lui est propre, le tout est de deviner le plus vite possible l’état d’esprit de notre “cible”.

        Ensuite il faut avoir de l’imagination! Le but n’est pas de lui mentir ou de lui faire gober des salades, mais comme je l’ai déjà dit de la faire entrer dans un jeux, une fois lancé ça se développe tout seul ou presque! En plus de l’imagination il faut avoir une sorte d’ambition! Il faut avoir des couilles! (J’expliquerai ça après.. )

        Voilà pour les quelque qualités dont il faut avoir la maîtrise!

        Passons à l’étape d’abordage! Pour ça, il n’y a pas à ce compliquer la vie, dans un commerce ou autre lieu où la personne reste statique ne serait ce qu’une demie minute tout peut commencer par une remarque, par exemple dans un bar ou dans un rayon quelconque un conseil ou une demande de conseil. Il faut tout de même faire passer l’intérêt qu’on lui porte (au moins un peu) dans les quelques phrases qu’on échangera lors de cette étape.

        Dans la rue c’est plus compliqué, déjà le regard joue un rôle important surtout si elle nous regarde en retour, à ce moment là commence déjà le jeu puisqu’elle remarquera tout de suite notre intérêt et commencera à se poser des questions!

        Une fois l’intérêt perçu et le jeu amorcé il y a une chose extrêmement importante à faire: définir les “règles du jeu”! Dit comme ça ce n’est pas évident à comprendre. En fait le but de cette étape est d’inclure l’humour dans l’échange si ce n’est pas déjà fait. C’est aussi là qu’il faut avoir des couilles plus grosses que la lune! =)

        Puisqu’à ce moment et c’est pas évident puisque ça dépend de la personne en face: il faut la pousser à se mettre en valeur!

        En général ce n’est pas dur une fois l’humour dans le jeu il suffit de feinter (elle est obligé de s’en apercevoir) l’égocentrisme tellement sur dimensionné qu’elle sera d’abord surprise, répondra pour nous rabaisser un peu, on se moque d’elle en parlant simplement de jalousie et hop le tour est joué, elle surenchérira vis à vis d’elle même.. L’auto dérision est aussi de mise puisque je le rappel on ne doit pas passer pour un véritable égocentrique!

        À cela on ajoute plusieurs chose dont une principale: l’échange d’information! Qui recontacterai quelqu’un rencontré dans un supermarché dont on ne connais même pas le nom?! Il y a donc un échange d’information important à faire, sachant qu’il n’y a pas de honte à être curieux!

        Et puis au diable les timorées! On peut à partir d’une base comme celle-ci aborder tous les types de sujets, une bonne culture peut être pratique et surtout, il faut être OUVERT! On peut part la suite parler plus sérieusement de notre état de pensée comme de bien d’autres choses! C’est à vous de voir! Mais le principale est déjà fait, si vous avez réussi votre coup elle vous trouvera drôle et séduisant puisque rappelons le, les femmes aiment trois choses par dessus tout chez un homme:

        1) l’humour, quelqu’un ne sachant pas rire n’est pas intéressant voir stressant.

        2) Elles aiment la confiance en soi! C’est vraiment quelque chose de très important et on la démontre en l’abordant, en se montrant à la limite de l’égocentrisme, etc

        3) La classe! Une notion peut connue voir mal comprise de la plupart des hommes, on pense souvent qu’elle parle d’apparence et de gestuelle alors qu’en faite c’est une sorte de tout: la culture, le style vestimentaire, la façon de parler, et les capacité que l’on démontre! (parler de ce que l’on sait faire c’est bon pour les vantards, le prouver par un acte ça! C’est la classe!)

        On peut penser que ça ne marche pas avec les femmes plus âgées mais c’est faux! Toutes rêves du prince, de l’homme qui les sortira de leur ordinaire ennuyeux et répétitif! Il faut voir leurs aspirations et ne pas hésiter à leur montrer dix fois mieux!

        L’homme parfait existe, il est en chacun de nous, et c’est à vous de le faire sortir! Autant le dire, je ne suis pas un grand fan des tire son coup le soir et part travailler tôt le lendemain matin, je n’aime pas l’image que les femmes ont le plus souvent des hommes et là ou je passe je fais resplendir le blason des hommes sans pour autant cacher que tous ne sont pas parfaits, loin de là! Si tout le monde pouvait faire de même! C’est aussi pour ça qu’il y a l’étape de fixation des règles, elle sait dès le début jusqu’où j’irai.. ou pas!

        Voilà quelque chose de plus précis que mon dernier post, j’espère avoir poussé assez loin la description de ma technique pour toi Hugue mais surtout, n’hésites pas à demander des éclaircissement, c’est toujours un plaisir d’aider! ;)

        • Salut Vivien,
          je me suis trompé, ma réponse est en dessous à part

      • Salut Hugues,

        Bien des hommes de 43 ans qui draguent dans la rue, il doit pas y en avoir des masses, c’est vraiment cool ce que tu fais.

        Moi , à bientôt 28 ans, je continue la séduction en abordant des filles, ma crainte, consiste à ce que j’ai peur de ne plus avoir l’envie de draguer si j’approche 100 filles et que les résultats ne suivent pas! ( un peu comme le témoignage de Alain), j’ai beaucoup de difficultés à m’auto-analyser.

        J’aimerai avoir la clef pour ne jamais abandonner en drague!!! jamais jamais et ne pas avoir le syndrôme de la frustration et du désespoir. Je drague seul en rue et j’ai deux, trois potes qui détestent sortir le soir.

    • Perso Vivien, j’ai pas tout compris ^^

      • Qu’est ce que tu n’as pas compris?

        • “On peut commencer un peu comme Konsti (il me semble) le dit dans un de ces articles, en décrivant ce qui nous entoure (juste un peu) pour passer tout de suite à la demoiselle et à soi même! Le tout est d’afficher la couleur de l’humour dès le départ !

          On parle d’elle, quelque moquerie, sans passer dans l’outre mesure, un coté important passe par l’auto dérision et un égaux centrisme sur développé mais feint! Elle doit entrer dans le jeux!”

          Ça c’est pas clair du tout.

  • Salut Konsti,

    je te remercie de bien vouloir me répondre. Tu sais, je ne me suis pas découragé (loin de là) et j’essaye de me rendre la vie plus facile.

    Je suis allé a la boite de nuit en question. Malheureusement ce n’est plus un coin ou on retrouve suffisamment de noirs. Par ailleurs, j’ai pas rentrer a l´intérieur (discrimination??).

    C’est vrai que je commence à réfléchir à quoi répondre quand elle me dise qu’elles ont déjà un copain. En général je dis : “Je ne t’ai fait aucune demande en mariage”, ou alors : “Je parle avec toi depuis 2 minutes et tu me racontes déjà ta vie”.

    J’ai aussi constaté que les belles femmes répondent toutes rapidement qu’elles ont un copain. Surtout lorsque j’utilise ton opener.

    J’ai tenté une ouverture neg sur une belle femme la semaine dernière et nous avons causé pendant 10 min sans qu’elle me sorte qu’elle avait déjà un copain. C’était un opinion opener. Comme la fille était belle et elle fumait, je lui ai dit: “Mon ami m’a dit que les femmes fument pour ne pas grossir. Est-ce que c’est vrai pour toi ?”. Ce qui était intéressant dans l’histoire c’est qu’elle n’a pas réussi à me sortir qu’elle avait déjà un copain. Je n’ai cependant pas réussi à transiter pour évoluer.

    Konsti, il y a cependant une Berlinoise de l’est (Berlin EST) qui m’a dit que dans l’enfance on lui a dit que c’est incorrect de ne pas parler aux inconnus. Elle m’a aussi dit que les rencontre sont recommandés dans des “milieux contrôlés” (groupe d’amis, club de yoga, amis d’enfance …).

    Je sens bien que ce que tu dis es pertinent, mais il ne faut pas négliger l’éducation des gens, leur façon de penser. La semaine passée j´ai eu une dizaine de nouveaux numéros, mais comme d’habitude ça cale. Peut-être ça marchera avec la loi des grands nombres.

    Alain

  • Salut Konsti,

    je viens de lire ta réponse à ma question. Je tiens tout d’abord à te remercier d’avoir pris le temps pour me répondre.

    Je voulais préciser que j’accepte mes lacunes dans la matière. Mais ce dont je faisais le plus allusion en matière de “direct opener”, c’est le fait que la femme allemande est un peu plus féministe par rapport à la latine. Se faire aborder dans la rue est ici encore culturellement bizarre et signe de “needisme”.

    Ce que je veux dire c’est que les Allemandes se sentent quelque part attaquées quand elle sont abordées dans la rue. Ça augmente les mécanismes de protection (bitchshield).

    Je causais avec mon ami russe de Saint-Pétersbourg. Il me disait (il y a 1 heure) que les filles russes sont conditionnées à accepter ces abordages de rue. Par contre, les femmes allemandes ne sont pas conditionnées par rapport à cela.

    Je sais Konsti que tu es un bon psychologue, mais sur ce point elles se sentent mal à être avec quelqu’un qui a forcé la rencontre dans la rue. Une avec qui j’ai causé longtemps m’a dit qu’elle comprenait qu’un homme a besoin d’une petite amie, mais qu’elle trouvait ma méthode “ungewohn” (inhabituel, non conforme).

    Ça se passait dans un supermarché. Et quand je lui ai demandé comment ça aurait pu être conforme, elle n’avait pas de proposition. Elle n’en savait rien. Elle avait juste la force de critiquer…

    • Hello Alain,

      merci pour ta réaction. Ma réponse reste la même…

      D’accord pour les différences entre les femmes allemandes et les femmes latines. Et encore…

      Mais pour le reste…

      Je suis allé plusieurs fois à Berlin (mon frère y habite) et je ne trouve pas que les filles y ont plus de “bitchshield” que dans les autres pays d’Europe.

      Cet été, j’ai rencontré un mec russe qui m’a dit exactement l’inverse. Selon lui les femmes russes se la pètent et ne sont pas accessibles du tout.

      J’ai entendu à plusieurs reprises que “dans mon pays, ça ne marche pas”. J’ai aussi entendu l’opposé à de nombreuses reprises. Des mecs à l’étranger : “Les femmes ici sont beaucoup plus ouvertes que chez nous.”

      Bref, c’est une question de perception.

      Que ce soit en Allemagne, France, Angleterre ou n’importe quel pays Européen… Que ce soit dans un bar, dans la rue ou n’importe où… Le “bitchshield” n’est jamais très loin. Il suffit juste de faire quelques approches pour le trouver. :-)

      L’histoire de la fille au supermarché… Moi aussi j’ai eu plein de réactions négatives (un peu trop à mon goût), mais je n’en déduis pas que “dans mon pays ça ne marche pas”. Premièrement, parce que ce n’est pas une conclusion valide. Il y a tellement de raisons possibles, qui – en plus – sont plus probables. Et deuxièmement, parce que ce raisonnement ne m’apporte absolument rien.

      Et pour finir, je me pose des questions sur ton choix de mots et ton raisonnement. Voici quelques exemples :

      Se faire aborder dans la rue est ici encore culturellement bizarre et signe de “needisme”.

      De nouveau, contrairement à la drague en ligne qui est un phénomène répandu, la drague en rue reste un phénomène marginal dans toute l’Europe de l’Ouest. Donc, où que tu ailles en Europe, draguer dans la rue sera “culturellement bizarre”.

      Draguer dans la rue en soi n’est pas un signe de “neediness”. Quand tu es “needy” ce “neediness” se communiquera à travers ton comportement, ton langage du corps, tes paroles, que tu le veuilles ou non. Et ça n’a rien à voir avec la drague en rue.

      Dis-toi : “La drague dans la rue c’est pour les mecs qui ont des couilles et qui savent ce qu’ils veulent.” Ce n’est pas plus vrai ou faux que “la drague dans la rue est un signe de “neediness”, mais au moins c’est une pensée plus constructive.

      […] les Allemandes se sentent quelque part attaquées quand elle sont abordées dans la rue.

      Comment sais-tu qu’elles se sentent attaquées ? Et surtout, pourquoi le mot “attaquées” ? Pourquoi ne penses-tu pas qu’elles se sentent “vulnérables” et que c’est à toi de les réconforter ? De nouveau, ce n’est pas plus vrai ou faux, mais c’est plus constructif.

      […] elles se sentent mal à être avec quelqu’un qui a forcé la rencontre dans la rue.

      Elles se sentent mal ? Pourquoi ne pas te dire : “Elles ressentent une tension.” Et même si c’est une tension négative, c’est mieux que pas de tension.

      Quelqu’un qui a forcé ? “Forcé” ? Euh… Pourquoi forcer ?

      Ton opinion sur les Allemandes est… une opinion. Ce n’est pas un fait.

      C’est une opinion. Une croyance. Une conviction.

      Et elle est loin de jouer en ta faveur.

    • moi je vis a Karlsruhe un peu plus dans le sud de l’Allemagne precisement dans l’Etat du Baden Württemberg et je peux t’assurer que j’ai les memes problemes que toi Alain .

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