Avoir peur des femmes : les 6 types de peurs (type 1 est le plus répandu)


par

Konsti

As-tu peur des femmes ? “Mais non, Konsti… Je n’ai pas peur des femmes.”

Si, si… Fais-moi confiance : tu as peur des femmes. Avoir peur des femmes (et la peur en général) est un phénomène très courant.

Peur des femmes

Tous les jours je reçois des e-mails me demandant de l’aide : “Konsti, je suis timide. Je n’ai pas confiance en moi. J’ai peur d’aborder les femmes. Je ne sais pas quoi leur dire. Quand je suis devant une femme, je bloque. Aide-moi, s’il te plaît.”

La peur des femmes, c’est la peur du regard de l’autre… La peur d’être mal perçu…

Cette peur est accompagnée de pensées négatives et de sensations physiques désagréables.

Pensées négatives :

  • “Je vais foirer.”
  • “Je vais me ridiculiser.”
  • “Je ne suis pas assez bien.”
  • “Si seulement je pouvais m’enfuir.”

Sensations physiques désagréables :

  • gorge nouée ;
  • mains moites ;
  • battements de cœur ;
  • tension dans le ventre ou la poitrine ;
  • jambes en mousse.

Pour t’aider à mieux comprendre ta peur des femmes et t’orienter dans la bonne direction pour la surmonter, j’ai développé une simple catégorisation. Je te présente : les 6 types de peurs en séduction. Les voici…

Type 1 : la peur d’aborder les femmes

La peur d’aborder les femmes est le problème le plus courant et le plus “visible”. C’est logique, car l’approche est la toute première phase de l’interaction homme-femme.

Les symptômes de cette peur sont l’hésitation, la procrastination et les excuses pour ne pas l’aborder : “Je veux l’aborder, mais… Mais… Mais… Il y a des gens autour… Peut-être qu’elle a un petit ami… L’aborder dans la rue (ou n’importe quel autre endroit) ne se fait pas… Je vais passer pour un mec désespéré… Je vais attendre le bon moment…” Et ainsi de suite… Neuf fois sur dix tu ne l’abordes pas.

Pour vaincre cette peur, la solution est simple : tu dois aborder des femmes encore et encore. Le plus grand ennemi de la peur est la répétition.

Type 2 : la peur d’interagir avec les femmes

Cette peur est liée à la phase après l’approche. Cette phase dure entre 1 et 15 minutes environ.

Les symptômes de cette peur sont la paralysie verbale et le trou noir. Tu abordes une femme et puis… tu restes muet, tu balbuties du charabia ou tu lui balances l’enquête de la mort (“Tu t’appelles comment ? Tu viens souvent ici ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu as quel âge ?”). Ensuite ? Fin de l’interaction…

Pour vaincre cette peur je vais te donner deux solutions. La première consiste à te forcer d’avoir des interactions avec des femmes d’une certaine durée. Par exemple : tu te fixes l’objectif de sortir ce soir et de mener cinq interactions d’au moins dix minutes.

De nouveau, le plus grand ennemi de la peur est la répétition. Plus tu as de longues interactions avec des femmes, plus ta peur d’interagir longuement avec elles diminuera.

La deuxième solution consiste à te rendre régulièrement – la répétition encore et encore – dans un environnement dans lequel tu dois interagir avec des femmes. Autrement dit, tu rends tes interactions avec les femmes inévitables. Par exemple : s’inscrire à des cours de salsa, de yoga, de peinture, de théâtre, etc.

Type 3 : la peur d’exprimer ton attirance

Que ce soit verbalement (lui dire que tu la trouves attirante, demander son numéro, fixer un rendez-vous, etc.) ou non verbalement (la regarder plus longtemps dans les yeux, lui prendre la main, l’embrasser, etc.), si tu veux séduire cette femme, tôt ou tard tu devras exprimer ton attirance.

Les symptômes de cette peur sont une tension désagréable, la procrastination et les excuses pour ne pas le faire : “Est-ce le bon moment ? Je veux avoir plus de certitude concernant ses sentiments pour moi… Je n’ai pas envie qu’elle me rejette… Je ne veux pas qu’elle me prenne pour un sale pervers… Je veux que ce soit elle qui fasse le premier pas…” Si tu ne le fais pas, neuf fois sur dix il ne se passe rien. “Ah, mince alors. J’aurais dû le faire.”

La solution est de nouveau très simple. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Tu exprimes ton attirance, verbalement et non verbalement, encore et encore.

Pour faciliter ton apprentissage, je te conseille d’en faire de temps en temps une mission. Par exemple : tu te fixes l’objectif d’aborder cinq femmes qui t’attirent vraiment et de leur dire que tu les trouves attirantes. Un autre exemple : tu te fixes l’objectif d’aborder cinq femmes qui t’attirent vraiment et tu essaies de les embrasser.

Type 4 : la peur de l’intimité physique

Beaucoup d’hommes bloquent quand il est temps de passer aux “choses sérieuses”. Cette peur est souvent due à :

  • un manque d’expérience (virginité) ;
  • des mauvaises expériences dans le passé (rapports sexuels décevants, expériences traumatisantes durant l’enfance, éducation trop sévère ou répressive, etc.) ;
  • des facteurs psychologiques (complexe d’infériorité lié à la taille de ton “soldat” ou à d’autres “manquements” physiques, éjaculation précoce, impuissance, etc.) ;
  • des facteurs physiques.

Le meilleur remède pour ce type de peur dépend de la cause. Pour le manque d’expérience, la solution est de nouveau “simple” : accumuler de l’expérience.

Entre nous (je sais garder un secret, ne t’inquiète pas), si tu es encore vierge, si tu n’en peux plus et si tu te dis : “Je ne suis pas encore un vrai homme, car je n’ai pas encore couché avec une femme.”, alors pourquoi ne pas aller chez une prostituée ?

Oui, mieux vaut vivre ta toute première expérience sexuelle avec une femme que tu aimes vraiment, mais pour certains hommes cette option n’est pas envisageable dans l’immédiat. De plus, la première fois se passe rarement comme dans les films. La première fois est souvent une déception ! Donc, pourquoi pas…

Si tu décides d’aller voir une prostituée, ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire. Ça risque également de te décevoir. Souvent, c’est mécanique et peu intime. N’oublie pas que c’est avant tout un business. Et je sais de quoi je parle. :-)

Mais, c’est quand-même un moyen pour te rendre compte que le sexe n’est finalement pas si spécial que ça et que ce n’est pas parce que tu viens de perdre ta virginité que tu es soudain devenu un vrai homme.

Si cette option ne te dit rien, alors j’ai une autre suggestion. Aux Pays-Bas il existe des coachs en intimité spécialisés dans le dépucelage. C’est beaucoup plus professionnel, intime et encadré. Ils font tout un suivi préparatoire menant à “l’apothéose”.

Pour les mauvaises expériences et les facteurs psychologiques et physiques, le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est d’aller voir un thérapeute spécialisé. C’est beaucoup plus rapide, efficace et moins douloureux que d’essayer de t’en sortir tout seul.

Type 5 : difficulté à développer une relation

Ce type de peur connaît plusieurs formes.

La peur d’être blessé

Cette forme est due à des ruptures douloureuses dans le passé (adultère, mensonges, jeux de pouvoir, etc.) ou à un manque d’expérience. Les symptômes de cette forme de peur sont une attitude méfiante et renfermée et un comportement prudent : “Je vais prendre mon temps pour apprendre à mieux la connaître. Je n’ai pas envie d’être blessé.”

“Mais, Konsti, je n’y vois aucun mal. C’est normal de vouloir prendre son temps. C’est normal de ne pas vouloir être blessé.”

Oui et non… Ça dépend de l’intensité de la peur.

  • Premièrement, plus tu es méfiant, renfermé et prudent, plus tu risques de créer une prophétie auto-réalisatrice. Tout le monde a des défauts. Plus tu es méfiant, renfermé et prudent, plus tu risques d’interpréter ses défauts comme des signes prémonitoires : “Ah, je le savais. Au début elle n’était pas comme ça. Elle vient de montrer son vrai visage.”
  • Deuxièmement, en étant méfiant, renfermé et prudent, tu l’empêches de s’ouvrir à toi. Pire encore, tu l’incites à être méfiante, renfermée et prudente en retour : “Pourquoi est-il si renfermé ? Il a sûrement quelque chose à cacher. Je dois me méfier.”
  • Troisièmement, avec une telle démarche tu prolonges “la phase de l’accouplement”. Et plus la phase de l’accouplement dure longtemps, plus tu risques de faire un faux-pas… Plus tu risques que l’attirance s’estompe…

La solution dépend de la sévérité du cas. Si la peur d’être blessé n’est pas trop forte, alors la solution consiste à faire un travail sur toi-même.

C’est-à-dire, tu dois pardonner à ton ou tes ex. Tu dois comprendre que tu es partiellement responsable du déroulement et de la qualité de tes relations. Si ta relation précédente s’est mal terminée, c’est partiellement à cause de toi. Et si tu es responsable, alors ça veut dire que tu peux y faire quelque chose.

Et finalement, tu dois comprendre que tes futures partenaires potentielles n’y sont pour rien. Elles ne méritent pas d’être punies pour tes actes ou ceux de ton ou tes ex.

En revanche, si ta peur d’être blessé est plus forte… Si c’est un phénomène répétitif, alors je te conseille d’aller voir un thérapeute spécialisé. C’est beaucoup plus rapide, efficace et moins douloureux que d’essayer de t’en sortir tout seul. Car plus tu attends, plus cette “mauvaise habitude” risque de s’incruster.

La peur d’être déçu

C’est un phénomène que j’ai constaté chez certains bons dragueurs. Ils sont tellement doués et ils ont accumulé tellement de conquêtes, qu’ils perçoivent les femmes comme étant trop similaires et prévisibles.

Ils connaissent tellement bien les comportements, les habitudes et les réflexes des femmes, qu’elles ne posent plus de challenge pour eux.

Dès qu’ils voient chez elle un comportement qu’ils ont déjà vu chez d’autres femmes, ils sont déçus. Ils perdent leur intérêt : “Pffftt… Et hoplaaa… Encore une… Elles sont toutes les mêmes.” Ils adorent la conquête, mais ils sont en manque d’intimité et d’affection. Ils se sentent seuls.

Chez certains hommes ce phénomène disparaît naturellement avec l’âge. Chez d’autres pas. Une solution consiste à arrêter de draguer afin de :

  • “désapprendre” ces compétences sociales supérieures ;
  • redevenir un débutant ;

Bref, arrêter de draguer afin de redevenir un mec “normal” qui n’essaye pas de compenser le manque d’affection et d’intimité par un enchaînement de conquêtes rapides.

La peur d’être déçu existe aussi chez certains qui ont vécu une série de relations… décevantes. Cette forme de peur est une variante de la peur d’être blessé. Les solutions sont les mêmes : pardonner à tes ex, te responsabiliser et donner une chance à tes futures partenaires (ne pas les comparer à tes ex).

La peur de la perdre

Dragueur débutant ou dragueur chevronné, cette peur n’est pas spécifique à quelconque catégorie d’hommes. Tout homme a connu ou connaîtra tôt ou tard la peur de perdre cette femme avant de l’avoir conquise.

Les symptômes sont : un fort besoin d’être avec cette femme, un comportement prudent et une gentillesse exagérée.

Les causes de cette peur sont multiples. En voici quelques-unes :

  • un manque d’expérience (pas spécialement dans la drague, mais bien dans le domaine des relations à long terme) ;
  • croire en l’existence de la femme idéale (âme sœur) ;
  • la considérer comme étant supérieure à toi (plus belle, plus intelligente, plus populaire, etc.).

La meilleure solution en est une à long terme : accumuler de l’expérience. L’expérience est un ensemble de succès et d’échecs. Grâce à la confrontation aux échecs – la répétition, souviens-toi – tu comprendras que la perdre n’est finalement pas si grave que ça.

Mais attention ! Si tu n’accumules que des échecs et aucun succès, ta confiance en toi risque de prendre des coups.

Si tu souffres en ce moment-même de la peur de la perdre, alors la meilleure solution à court terme est de prendre le risque. En étant prudent et gentil tu as plus de chances de réellement la perdre. Alors mieux vaut la perdre en essayant de la conquérir que de la perdre en essayant d’éviter de la perdre. Bref, agis pour obtenir la récompense et non pas pour éviter la punition !

Type 6 : l’angoisse sociale généralisée

As-tu peur des interactions sociales en général, que ce soit avec des hommes, des femmes ou des groupes mixtes ? Est-ce que cette peur persiste ? Est-ce que cette peur te procure une souffrance aigüe ? Est-ce que cette peur nuit au développement de tes relations en général ?

Plus le nombre de “oui” est élevé, plus tu as de chances (enfin, malchance) de souffrir de phobie sociale (anxiété sociale généralisée).

Pour surmonter cette phobie sociale, je te recommande très fortement de suivre une thérapie cognitivo-comportementale. Cette thérapie est l’une des plus efficaces pour ce genre de troubles psychiques. C’est prouvé scientifiquement.

On termine par quelques…

Infos supplémentaires

Les 6 types de peurs peuvent être cumulatifs

Ces 6 types de peurs peuvent être cumulatifs, mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a des mecs qui ont peur d’aborder, mais qui n’ont pas peur de devenir intimes.

Il y en a d’autres qui n’ont pas peur d’aborder, mais qui n’osent pas devenir intimes. Il y en a qui ont peur d’aborder et de devenir intimes. Et ainsi de suite…

Bref, un mec peut avoir un seul type de peur ou plusieurs.

Intensité, durée et fréquence de la peur

Chaque type d’angoisse peut varier en intensité, en durée et en fréquence. Par exemple, tu peux avoir un peu, moyennement ou très peur d’aborder les femmes.

Cette peur peut durer de quelques secondes à quelques minutes. Et elle peut se manifester rarement, de temps et temps ou régulièrement.

L’intensité, la durée et la fréquence de la peur dépendent de toi, de l’objet de la peur et du contexte.

Confrontation, répétition et progression

Toute peur se vainc grâce à ces trois ingrédients : confrontation, répétition et progression. Tu dois confronter ta ou tes peurs. C’est-à-dire, tu dois faire ce qui te fait peur. Tu dois répéter cette confrontation encore et encore.

Ensuite, tu dois progressivement augmenter le niveau de difficulté. C’est-à-dire, dès que ta peur diminue (suite à la confrontation et la répétition), tu fais un truc qui te fait un peu plus peur que le truc précédent.

Pour développer ton plan d’action personnalisé — basé sur la confrontation, la répétition et la progression, afin de pulvériser ta peur d’aborder les femmes, d’exprimer ton attirance et de devenir intime, je t’invite à découvrir mon guide de drague Plus jamais seul !.

La solution dépend de la sévérité de ton cas

Comme tu as pu le constater, je propose à plusieurs reprises la thérapie comme solution. N’oublie pas que je suis psychologue (Université de Gand). Je sais de quoi je parle… C’est le moyen le plus rapide, le plus efficace et le moins douloureux.

Oui, tu peux t’en sortir tout seul, mais ça dépend de la sévérité de ton cas. Plus ton cas est grave, plus tu auras de difficultés à t’en sortir tout seul et plus il est conseillé d’envisager la thérapie comme solution.

Tu n’es pas le seul

Tu te sens peut-être seul au monde avec ta peur. Ce n’est pas le cas. De nouveau, la peur vis-à-vis des femmes est un phénomène très courant. Il n’y a pas de quoi avoir honte.

You’re not alone, my friend.

Allez, courage !


À propos de l'auteur

Konsti

Je m'appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l'auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l'auras. Je suis passionné par l'analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l'hypnose et la sexualité. Mon style de drague est direct et sincère.



  • Bonjour,

    J’ai l’impression qu’on peut m’aider, petit à petit je tombe dans une profonde tristesse d’être seul. Donc je cherche, je trouve mais je n’ai pas le courage d’aborder.

    Mais attendez, plus précisément quand je dois aborder une fille ou qu’une fille me plait: je tremble, je stresse, je l’esquive, je l’a fuis, je pars me cacher pour pas qu’on me voit. J’ai peur.

    Les seuls fois où j’ai parlé à une fille, j’ai l’impression qu’elle me manipule, qu’elle se joue de moi, qu’elle se moque de moi. J’ai pas l’impression que ce soit de la timidité, je n’ai encore croisé personne comme moi. Je sais ne pas être le seul.

    Merci

  • J’ai 39 ans. Je viens de faire connaissance d’un homme de 44 ans. On s’est vu à plusieurs reprises (resto, ciné…), mais il est incapable de faire le 1er pas. Il m’a dit lui-même qu’il était incapable de toucher la main ou d’embrasser une fille. Il faut que ce soit la fille qui fasse le 1er pas ; c’est d’autant plus compliqué qu’il n’ose pas me montrer de marques d’affection (pas de compliments, regard fuyant). Dès que je lui montre de l’intérêt, il me fuit. Il veut être materné et se qualifie de “très fragile”. Il a eu peu d’expériences sexuelles avec une éducation très stricte et m’a dit avoir eu une mère castratrice. Dites moi svp comment faire pour qu’on commence une relation ? C’est vraiment un homme qui m’intéresse. Merci pour vos conseils.

    • Fais ce que tu fais, continue à lui montrer de l’affection et sois patiente. Il a besoin de temps pour se décoincer. Mais, mais, mais ! Pour l’instant tu es aveuglée par tes sentiments. Veux-tu vraiment avoir une relation sérieuse avec ce genre de mec ? Comment verras tu les choses, que feras tu une fois tes sentiments dissipés ? Prends du recul, projette-toi dans le futur et pense à long terme.

  • Peur des filles, peur d’être blessé, peur de ne pas être aimé,timidité maladive, échecs sentimentaux, manque de confiance en soi, puceau tardif, brimades ainsi que rabaissement psychologique, accusations à tort, bref j’ai pris en pleine gu…le toutes les blessures de l’âme la pire étant l’humiliation car cela s’apparente à l’assassinat de l’âme d’un être humain !

    Quand cela a-t-il commencé ? Dans le ventre maternelle pardis car tout commence là ! 10ième enfant (non-désiré) d’une famille de 11 enfants, 7 filles, 4 garçons, pauvreté, rejeté par certaines de mes soeurs, mère castratrice comme pas possible, père effacé, mais parents non-buveurs et non fumeurs heureusement !

    Jamais de plaisir, pas de tendresse, éducation à la soldat, souvent pris des torgnioles sans trop savoir pourquoi … Je ne méritais pas d’exister, je n’étais qu’un boulet taillable et corvéable à merci; je n’entendais que ces phrases de mes soeurs : t’es trop con, trop moche, aucune femme ne voudra jamais de toi, tu foutras jamais rien de bon etc. n’oublions que ces gentillesses m’ont été adressées à un âge en fait depuis bambin jusqu’à l’âge adulte bien qu’à 21 ans (c’était la majorité à l’époque en Belgique) on me parlait comme à un gamin de 14 ou 15 ans !

    Mais alors comment se fait-il qu’à l’âge de 12 ans, lors d’un jeu si on avait fait une faute, on recevait un gage, eh oui ligoté à un poteau comme pour les fusillés, une mignonne petite copine du même âge que moi, profita de mon immobilité et de mes yeux bandés pour m’embrasser avec force sur la bouche ! Super !

    Puis à l’âge de 17 ans lors d’un séjour en Allemagne (1977) flirt poussé avec deux allemandes sans que j’aie demandé quoique ce soit ! Bon ce fut bien mais j’étais hors contexte familiale ici plus la trouille que ça se sache,eh oui le traumatisme était déjà là ! Car il y avait une atmosphère de délation dans ma famille surtout chez les filles ! Une maman dépressive grave, pour ne plus qu’on me tire par les cheveux hop coupe à la ss !

    20 ans, de plus en plus de moqueries style “t’as pas encore essayé de coucher avec une fille à ton âge ? J’serais gêné à ta place !” 21 ans enfin 1ère expérience dans un bordel tout en laissant croire que j’étais toujours puceau car ce n’était pas très glorieux mais respect pour ces prostituées qui m’ont toujours respecté ELLES ! Ou des femmes un peu plus âgées aussi ; les autres sont juste bonnes à être jetées dans les orties !

    Et maintenant je suis jeune retraité cheminot, maison payée, bonne santé, pas de dettes, une femme gentille et d’autres femmes qui m’envoient de beaux regards attentionnés; ah que s’est-il passé donc ?

    Cela fait seulement depuis quelques années que j’ai compris le pourquoi de tout ce gachis en attendant, ce qui est perdu est perdu ! C’est un Auschwitz psychoaffectif qui m’a pratiquement tué (alcoolisme jusqu’à l’âge de 36 ans) et grand vide dans ma vie.

    Pas de pardon pour ces personnes qui maintenant connaissent certaines affres de l’existence (mariages partis en couille, problèmes d’argent et pire de santé) qu’importe ces individus peuvent cr..er la gu…le ouverte !

    • Quelle histoire, Popaul ! :-O

      Et maintenant je suis jeune retraité cheminot, maison payée, bonne santé, pas de dettes, une femme gentille et d’autres femmes qui m’envoient de beaux regards attentionnés; ah que s’est-il passé donc ?

      Respect !

  • Bonsoir Konsti j’ai une question. En public je parle bien sans filles, mais dès qu’une fille se présente je ne suis plus à l’aise de parler. Pourquoi cela ? Je vous remercie.

  • Lune de Fiel says:

    Excellent texte loin des messages dictatoriaux de nombres de sites de drague (genre si tu t’habilles mal tu auras JAMAIS de copines).

    MÊME un AFC ou un looser aura des copines si il ose! Sauf que moins, et moins de choix qu un séducteur…

    J’ai eu ma 1ère copine tardivement à cause de la timidité A 34 ans en 2007.

    Depuis 10 copines entre 2 mois et 4 ans sans compter d’autres escarmouches.

    Mais que 2 ont passé 1 an.

    Pour moi toujours aussi difficile d’aller vers filles.

    Peu d’estime et de confiance.

    Les sites de rencontres aident.

    Malheureusement, la dépendance affective et l’abandonnisme font le reste, sans parler de fautes récurrentes (anxieux, parler trop, manque d’écoute).

    A 43 ans, j’ai très peur de ne jamais réussir ma vie sentimentale en ménage (jamais vécu avec une copine), car je trouve que les filles de 35 ans sont plus méfiantes que celles de 25 par exemple.

    J’ai beau travaillé tout ceci avec livres et psys, ça va pas mieux (je déprime depuis ma dernière rupture le 5 juillet après 2 ans).

    Clairement, je mets trop d’importance là-dedans et j’étais quasi plus heureux avant, avant mes 33 ans sans le facteur sexe, filles et sentiments…

    Cet article est primordial pour comprendre comment on peut rater sa vie amoureuse par peur des filles.

    Bravo vraiment.

  • Bonsoir, je ne comprends pas pourquoi vous titrer cet article “la peur des femmes”. En réalité les femmes peuvent avoir les mêmes peurs vis à vis des hommes. Vous décrivez tout simplement les peurs qu’une personne peut ressentir à aborder quelqu’un dans le cadre d’une relation amoureuse et de séduction. Cet article parle des difficultés à vivre pleinement sa vie amoureuse. C’est valable quelque soit le sexe et quelque soit l’orientation sexuelle.

    • Excellent commentaire, Sainkho. Tu as tout à fait raison.

      Pourquoi ai-je nommé cet article « Avoir peur des femmes : les 6 types de peurs » ?

      Car je m’adresse aux hommes. Alors, quand un homme voit le titre, il se sentira plus concerné que s’il avait lu « Les 6 peurs en séduction et en amour » par exemple. Enfin, c’est ce que je pense… :)

      • Bonjour Konsti,
        J’allais écrire la même chose que Sainkho, car je suis une femme de 45 ans et ça doit bien faire 17 ans (si, si…) que je suis seule. Manque de sorties sociales, certes (je suis aidante de ma mère hors travail), mais trouille aussi. Et on tombe dans un cercle vicieux, pourtant on me dit super sociable et avenante, aucun problème pour parler à des gens que je ne connais pas, au boulot on me demande toujours pour ces situations ! Mais dès qu’il s’agit de séduction, je perds mes moyens : peur quand on me drague, au point de fuir, et fantasme impossible sur celui qui fait battre mon cœur mais vis-à-vis duquel rien n’avance. C’est terrible. Celui-là, quand on se voit (cercle du boulot), je perds mes moyens, je transpire, je deviens un vrai yaourt. Et là, cercle vicieux aussi : peur qu’il le remarque, bon sang il l’a remarqué donc c’est pour ça qu’il ne fait rien, et hop un coup de “je dois le dégoûter”, puis rebelote les complexes, et la fois suivante je reperds mes moyens… Pourtant on rit beaucoup, mais lui est super introverti, c’est boulot-boulot et jamais rien d’autre (raison pour laquelle je me retrouve sur votre site, je cherche un explication possible). On a l’impression qu’il a une carapace que je rêverais de percer. Mais bon, je suis la seule avec qui il rit, on se met toujours à côté en réunions, quand il a un truc à demander à mon boulot je suis son pilier et c’est à moi qu’il fait mails et sms, bref je me contente de peu, mais j’ai déjà gagné sa confiance apparemment…
        Mais bon, il faut que vos lecteurs sachent que c’est pareil pour certaines femmes, on a peur, on fait ce qu’on peut mais on a peur… Jusqu’au moment où on tombe sur la bonne personne, sans doute…
        Courage et force à tous ! ;)

  • Alain75345 says:

    Je suis un homme et terriblement timide devant les femmes. Meme sans les draguer.

    Une simple conversation m’est très pénible, j’en souffre physiquement.

    Angoisse, peur, timidité des femmes. Du coup la femme pense ne pas plaire alors que c’est l’inverse parfois.

    J’ai réfléchi et essayer de comprendre ma peur du féminin. Je pense que c’est la peur d’être jugé physiquement et psychiquement par la femme. Son regard posé sur moi, ce qu’elle pense de moi m’angoisse inconsciemment.

    La peur de la femme c’est la peur du regard d’autrui sur soi, être jugé mais aussi aurait dit Freud être évalué et envisager, jugé sur le plan sexuel.

    Et là grosse flippe lol.

    Ça doit se soigner en parlant avec la gente féminine tous les jours, de tout et de rien, pour être à l’aise.

  • bonjour,

    Je suis une femme et oui!!! et j’ai besoin de votre avis sur les hommes timides.

    Il me regarde je le regarde, comme je le sais timide je lui laisse mon tél. (petit mot sur pare-brise) mais rien ne se passe, (est-il possible que sa peur l’empêche de m’appeler?)

    Comme il me regarde plus que jamais, au bout de 15 jours je l’invite à me rejoindre pour une ballade, (petit mot sur pare-brise) mais il n’est pas venu… et maintenant il évite mon regard. A-t’il peur de ne pas être à la hauteur malgré le fait que je lui ai dit qu’il m’attirait, qu’il me plaisait, qu’il m’intimidait ?

    • Moi aussi je suis une fille, Sarah.

      Si tu lui as dit CLAIREMENTqu’il t’attirait, qu’il te plaisait et qu’il t’intimidait, pourquoi tu ne lui as pas demandé DIRECTEMENT de faire cette ballade? Au lieu de mettre un mot sur son pare-brise…

      • merci Fifi pour ta réponse,

        Je ne lui ai pas demandé directement car il n’est jamais seul (je le croise soit en voiture, ou le voit en train de travailler) et son patron est un client.

        J’aimerai effectivement aller le voir directement, mais après ces 2 messages sans réponse de sa part, je ne sais pas comment engager la conversation sans être trop directe, ou hors sujet…

        Je voudrai juste trouver un moyen de le rassurer et surtout savoir ce qu’il en est pour lui.

  • Alexandre Boudreau says:

    Merci Konsti, ça m’a montré que chuis pas tout seul avec ça !!!

    Cette peur envers les femmes !!!

    Merci vraiment mon gars, j’ai un méchant lot de femmes à séduire.

    T’en redonnes des news !!!

    Alex.

  • Cher Konsti, :)

    Pourrait on résumer toutes ces peurs en une seule : la peur de devoir “assurer” ?

    En gros “Je chie dans mon froc non par peur du regard négatif, mais plutôt à l’idée que je peux lui plaire et qu’il va falloir que j’assure derrière.” C’est la pression qu’on se met qui bloque tout non ? Je sais pas si je suis clair. ;)

    Peut être que ça revient au même au final, car il s’agit toujours du regard de l’autre. Mais c’est un peu ce que je ressens.

    Il existe chez des sportifs une peur inconsciente et paradoxale qui est celle de gagner. Si si. On en a même trop en France.

    La timidité serait elle parfois la peur de plaire ?

    Faut il que j’aille consulter d’urgence ?

    Comment diminuer cette pression du: “il va falloir que j’assure si ça marche”

    Ta fine analyse de psy m’intéresse beaucoup. Encore merci pour ce site !

    • Écrire ce commentaire m’as donné matière à réfléchir…

      La peur de devoir assurer, c’est la peur de décevoir !

      Je crois que j’ai identifié ma peur. C’est déjà un bon début non ? :) Je pense que certains hommes comme moi se mettent la barre trop haut dans ce qu’il pensent devoir paraitre. Au lieu d’ETRE. Je dois me faire de fausses idées de ce qu’attendent les femmes d’un homme. D’où la peur, celle de ne pas être se sentir à la hauteur. C’est maintenant clair !

      Tout ça est une affaire d’ ACCEPTATION DE SOI. Voilà la clé du problème et de la solution je pense. Mais je suis un peu dans le brouillard quand à cette dernière…

      J’ai lu ton livre sur l’IRE qui est très bon par ailleurs. ;-) Faut il travailler l’acceptation de soi pour gagner en confiance, ou l’inverse ? Je besoin de ta lumière. Affaire à suivre…

      • Rémy HONORE says:

        Les peurs du regard de l’autre correspondent à l’intimidation.

        L’intimidation est une émotion résultant de la combinaison entre la crainte du jugement de l’autre, l’envie de donner une bonne image de soi associé à des pensées négatives sur soi et ses capacités à agir efficacement.

        La personne victime d’intimidation est un timide qui a tendance à surestimer la performance exigée par la situation et, dans le même temps, à sous-estimer ses capacités à y faire face. Le timide est généralement un perfectionniste.

        Le timide est donc tiraillé entre l’envie de plaire, de faire bonne impression et l’angoisse de ne pas être à la hauteur.

  • Bonjour Konsti,

    je connais deux magnifiques femmes que je rencontre parfois en “boite”. Je connais leurs prénoms à toutes les deux. L’une semble s’intéresser plus que l’autre à moi. Donc je danse amicalement avec elles, pour déjà faire leur connaissance.

    Mais très souvent d’autres hommes viennent les draguer ouvertement, me passent devant le nez, parfois me bousculent, pour les draguer…

    Cela s’est produit à deux reprise déjà (je ne les ai vues que deux fois depuis que j’ai sympathisé avec). Souvent je me résigne et laisse couler en attendant que ça passe, mais je ne suis pas leur copain. J’aimerai le devenir, que faire ?

    Rester inactif chaque fois qu’on me passe devant, n’est pas très viril, mais m’interposer pour garder ma place peu dégénérer et je ne suis pas bagarreur…

    La 2e j’ai son mail. Elle est inscrite sur un réseau social. Elle lit mes messages, mais n’y répond pas et quand on se revoit elle n’en parle pas. Comment la faire réagir pour qu’il y a échange entre nous, car je sens que je plais, elles aussi ?

    Et lorsque nous dansons ensembles elles viennent souvent me toucher ou se frotter délicatement à moi… Et je ne sais que faire.

    Merci Konsti pour les réponses.

  • Rémy HONORE says:

    C’est un article qui me paraît assez complet. Je rajouterais qu’il existe un excellent livre qui permet de comprendre beaucoup de choses sur certaines réactions de peurs excessives et chroniques, se concluant par exemple physiquement comme chez moi par, soit des conduites d’échappement (fuite ou malaise vagal) ou d’évitements : il s’agit du livre du docteur Andre intitulé “Psychologie de la peur : Craintes, angoisses et phobies”.

    Il faut bien différencier le cas du timide en séduction, du cas du phobique social. Voici un extrait qui se résume parfaitement cette différence :

    […] les confrontations de ses peurs sont le plus souvent épuisantes et toxiques car loin de se calmer, les peurs pourront persister et même augmenter. Car en réalité la solution n’est pas de se confronter en force.

    Elle est surtout dans la réussite émotionnelle de ses confrontations : si peu à peu j’ai de moins en moins peur, c’est que mon cerveau émotionnel a compris qu’il n’y avait pas de danger.

    Et il ne reste plus qu’à continuer de le désensibiliser à la peur excessive. Si à l’inverse, plus je me confronte, plus j’ai peur, c’est que mon cerveau émotionnel reste persuadé que le danger est toujours là, même si mon intelligence et ma logique lui répètent, et me répètent, qu’il n’y a pas de danger.

    Le cerveau émotionnel et par la même occasion le phobique est donc comme un animal qu’il faut apprivoiser avec douceur et régularité, et non pas le brusquer.

    Le cerveau émotionnel ne change par conséquent que dans l’action ; éviter les situations et réfléchir ne modifieront guère les peurs.

    Ainsi Les psychothérapies verbales dites psychanalyses auraient une influence quasi nulle ou très lente sur les phobies, car il est probable qu’elles n’exercent aucun impact sur l’amygdale et qu’elles ne provoquent aucune reconfiguration synaptique, ce que l’on appelle la neuroplasticité, entre l’amygdale cérébrale et le cortex préfrontal, au contraire des psychothérapies comportementalistes.

    • Excellent commentaire, Rémy !

      Un très très grand merci à toi.

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