Aborder les femmes et le contact physique : l’effet positif du râteau


par

Sixty

Exclusivité ! CoachDrague a l’honneur et le privilège de pouvoir partager les techniques de drague surprenantes de 60 Years Of Challenge (alias Sixty). Sixty est coach en séduction anglophone depuis plus de 10 ans et les membres de FastSeduction, le premier et le plus grand forum de séduction au monde, l’ont élu auteur n°1 de tous les temps devant Mystery, Neil Strauss et David DeAngelo. Dans cet article il nous dévoile comment tirer profit du râteau pour mieux aborder les femmes et initier le contact physique.

Voici une idée toute simple, mais d’autant plus efficace : prends ton premier râteau de la soirée le plus tôt possible.

Autrement dit, élimine l’effet négatif du râteau le plus rapidement possible, pour ensuite pouvoir profiter de son effet positif.

Rejet social

Tu sais de quoi je parle. Tu abordes une fille, juste pour discuter un peu, et elle réagit froidement.

Voici comment ça se passe : au début de la soirée tu te sens un peu tendu, un peu timide. Tu remets ta première approche à plus tard.

Plus tard…

Plus tard…

Tic, tac…

Encore une petite gorgée…

Tic, tac…

Finalement tu décides de faire la connaissance de cette fille. Elle réagit froidement. Elle te regarde bizarrement et ne participe guère à l’interaction.

Comment le prends-tu ?

Après une telle première interaction tu dois laisser tomber ton ego. Tu te dis : “Et merde alors. J’arrête de jouer la sécurité. Maintenant, je fonce !”

Tu te rends compte que ces râteaux ne signifient absolument rien. C’est un sentiment très libérateur.

Une demi-heure plus tard tu es une vraie machine sociale. Loin devant tous les types ordinaires qui restent dans leur coin en chiant dans leurs frocs.

Tu te fonds dans les groupes comme le couteau dans le beurre. Et les femmes réagissent de manière beaucoup plus ouverte et chaleureuse, car tu ne joues plus la sécurité !

Rejet physique

Tu sais de nouveau de quoi je parle. Elle résiste, elle recule quand tu la touches. Ou elle te dit carrément “NON”.

Même si tu te sens libéré vis-à-vis du contact social, tu as toujours peur du contact physique. Tu as peur “d’escalader physiquement”.

Tu sais que la fille est intéressée, mais tu n’oses pas “escalader”. Malgré la “liberté du contact social”, tu n’as pas encore trouvé la “liberté du contact physique” !

Autrement dit, tu as surmonté ton angoisse d’aborder les femmes, mais tu n’as pas encore surmonté ton angoisse “d’escalader physiquement”.

As-tu remarqué que tu as le plus de difficultés à “escalader physiquement” avec la première fille de la soirée qui s’intéresse vraiment à toi ?

D’une certaine façon tu n’oses pas être aussi déterminé, je dirais même agressif, avec elle. Tu joues de nouveau la sécurité, car tu as peur de foirer.

Résultat ?

Tu perds beaucoup de temps.

Si tu ne fais pas avancer les choses avec cette première fille qui s’intéresse à toi, tu crées un mauvais précédent pour le reste de la soirée.

Donc, en “escaladant physiquement” avec cette fille, tu seras beaucoup plus “agressif physiquement” avec toutes les filles durant le reste de la soirée.

Ce “NON physique” aura le même effet sur tes compétences “d’escalade physique” que le “NON social” a sur ton angoisse d’aborder les femmes : un effet libérateur.

Les femmes sentiront ta confiance et réagiront de manière beaucoup plus complaisante et soumise. Tes escalades physiques seront beaucoup plus fluides et efficaces, car tu n’auras plus peur de foirer. Tu comprendras… tu sentiras que tu n’as rien à perdre.

L’angoisse d’aborder les femmes et l’angoisse du contact physique

Tu sais, le jeu de la séduction en soirée peut se résumer à deux choses :

  • l’angoisse d’aborder les femmes ;
  • l’angoisse “d’escalader” (physiquement et intimement).

Crois-moi, le jour où tu te réveilleras en te disant : “Je n’ai plus peur d’aborder les femmes. Je n’ai plus peur d’escalader physiquement…”

Ce jour-là ne viendra jamais.

L’angoisse doit se vaincre à nouveau… chaque fois… à chaque début de soirée.

Plus on se débarrasse tôt de cette angoisse, plus on a le temps de profiter des effets positifs et libérateurs du rejet.


À propos de l'auteur

Sixty

Sixty (Chris Andersen), coach en séduction, est l'auteur n° 1 de tous les temps sur FastSeduction (le plus grand forum de séduction au monde) devant Mystery, Neil Strauss et David DeAngelo.



  • Pour ouvrir une conversation avec une femme ou avec n’importe qui,ne pas à chercher à faire compliquer. Observer la personne en face de vous et trouver le détail dans l’attitude ou les vêtement qui va déclencher la discussion. L’avantage de ce système est que vous montrez que la personne vous intéresse…et par un effet boomerang s’intéressera du même coup à vous ! Il faut que les paroles soient drôles et un poil moqueurs sans être méchantes ni vulgaires. Eviter les phrases apprises par cœur et absolument pas spontanées, qui fera fuir.

  • François says:

    Bonsoir !

    J’aurais besoin de tes conseils sur une situation que j’ai vécu dernièrement . Je passais la soirée dans 1 bar dansant que je fréquente régulièrement le weekend avec quelques amis.

    Il y avait la 1 fille que je connaissait seulement de vue et que j’ai du croiser quelques fois dans ce même bar (genre 4 ou 5 fois). Je ne lui avait jamais parlé. Ce soir là elle est venue m’aborder. Elle était un peu hésitante, mal à l’aise et il était évident qu’il lui avait fallu beaucoup de courage pour venir me parler.

    J’étais agréablement surpris et cela m’a plu d’autant plus qu’elle avait l’air plutôt gentille. Je dois également avouer qu’elle me plaisait physiquement. J’ai donc décidé de poursuivre la conversation avec elle.

    Mais voila le problème; cette fille était très peu bavarde, participait peu à la conversation, répondait de façon très brève à mes questions etc…

    C’est 1 peu comme si elle attendait de moi que je mène à moi tout seul l’interaction de A à Z. (Attention, il ne s’agit pas la d’une critique mais simplement d’un constat). J’ai donc eu beaucoup de mal à garder son attention et la conversation s’est rapidement essoufflée.

    Avec 1 peu de recul, je pense avoir mis le doigts sur mon principal point faible: la discussion

    – Comment avoir en permanence quelque chose d’intéressant à dire quelque soit la situation et la fille avec laquelle je discute ?

    – Et comment maintenir 1 bonne conversation sur la durée sans que celle-ci ne s’essouffle.

    Je pense que je manque parfois 1 peu d’imagination pour trouver du contenu intéressant à mes discussions. C’est la mon principal point faible. Peux-tu me dire concrètement comment je pourrait progresser sur ce point ?

    Merci++!

    A bientôt,

    François

    • Pour avoir plus d’imagination, c’est très facile.

      D’abord tu dois t’imaginer les conversations que tu pourrais avoir. Par exemple: il y a dans la rue, le car, un bar ou autres, une fille que tu “pourrais” aborder mais tu sais que tu ne le fera pas. En ces cas là, tu dois t’imaginer comment tu l’aborderais et qu’est-ce que tu pourrait lui dire.

      Donc qu’elle serait la conversation.

      Puis tu dois imaginer quels seraient les différents embranchements de la conversation. En clair: quelles seraient les différentes possibilités de conversations, aussi bonnes ou mauvaises soient-elles, et comment tu pourrais les résoudre.

      Ainsi même si tu est parfaitement calme et maître de toi, tu saura quoi faire car c’est comme si tu les avais déjà faite ces conversations.

      Mais le deuxième problème que je vois chez toi, c’est que tu dois emmener la fille à être plus sûre d’elle.

      Donc tu dois lui poser des questions simples, puis progressivement parler d’elle.

      Et le plus important, tu dois faire comme si cette conversation est tout à fait normale, comme si tu parle à une amie (tout de même pas jusque là, mais il faut que tu en ais l’air)

      • Excellent, Benoit !

        Rien à ajouter…

        Un très grand merci pour cette intervention… de grande qualité !

  • Salut,

    Moi mon problème, est que je n’ose pas regarder les filles en face plus de 5 sec après je ne peux plus. Et j’ai toujours cette petite voix dans ma tête qui me dit non ne va pas l’aborder tu vas passer pour un minable elle va te rejeter. Et pourtant, je me dis toujours avant chaque soirée que je vais réussir a aborder j’essaie de penser positivement tout le temps mais rien a faire je n’y arrive pas cette voix viens et reviens sens cesse.
    Merci de ton aide.

  • Pour calmer mon angoisse de l’approche, j’aborde la fille en ne m’imposant aucune contrainte de réussite.

    Je ne me dis pas : “Bon alors, je dois lui sortir une intro puis me démarquer, puis me rapprocher d’elle, puis l’isoler, puis entamer l’escalade physique, puis l’embrasser, puis prendre son numéro avec une balise temporelle pour un rendez vous ultérieur de préférence dans un bar ou tout autre lieu ou l’on peut discuter tranquillement et de préférence près de chez moi ou chez elle.

    L’emmener 5min chez moi avant d’y aller pour qu’elle s’y sente mieux la prochaine fois pour conclu sex, puis sex et puis merde. C’était quoi la 3eme étape déjà ?

    Fais chier heeuuuu qu’es que je lui dis ? Merde, une intro, vite, vite… Et puis non, pas celle-là. J’essaierai plus tard. Faut que je calme mon angoisse!”.

    À la place de me mettre la pression, j’y vais juste au feeling. Je me dis : “Tiens, elle est belle, allons faire sa connaissance!”

    C’est tout, ensuite le reste vient de lui-même.

    • Hello Clément,

      merci pour ce magnifique commentaire. Et merci d’avoir partagé avec nous un petit bout de ton monde intérieur.

      À la place de me mettre la pression, j’y vais juste au feeling. Je me dis : “Tiens, elle est belle, allons faire sa connaissance!”

      Bingo ! C’est ça la bonne attitude !

  • Pour te remercier de tous ces cadeaux je voulais partager un p’tit truc qui m’a beaucoup aidé à avancer dans la séduction et de manière plus générale dans mes relations avec les filles.

    Il est vrai que L’ÉTAT D’ESPRIT DE CONFIANCE EN SOI se remarque physiquement par le langage du corps. Autrement dit, lorsque l’on est confiant cela se voit physiquement.

    Mais j’ai remarqué également que L’INVERSE EST VRAI AUSSI !!

    Je veux dire par là qu’adopter un bon langage corporel, c’est à dire :

    – se tenir droit ;

    – regarder en face de soi et regarder son interlocuteur (pas nécessairement une fille…) ;

    – posture ouverte et décontractée, qui n’a pas peur de prendre de l’espace ;

    – etc.

    Adopter une bonne attitude corporelle améliore considérablement le sentiment et l’état d’esprit de confiance. (En tout cas, cela fonctionne avec moi.)

    Mais j’aimerais avoir ton avis. Qu’en penses-tu ?

    A bientôt,

    François

    • Wiliquet François says:

      Donc, pour compléter et reformuler différemment mon propos : si on a un état d’esprit négatif (manque de confiance, insécurité), il s’agit de faire “comme si” on était sur de soi en CONTRÔLANT SON LANGAGE CORPOREL.

      Cela induit un état d’esprit plus positif. Je pense que c’est quelque chose qui peux s’apprendre et se travailler (c’est comme pour tout), surtout lorsque l’on séduit, mais aussi dans la vie de tous les jours.

    • Hello François !

      J’avais fait la même découverte à mes débuts.

      Et c’est génial, on peut prendre le problème par les deux bouts car ça marche dans les deux sens.

      Quand ça bloque niveau “mental”, en réajustant sa position, en relâchant les parties “stressées” du corps, on arrive à réamorcer ce que j’appelle un “cycle positif”.

      Dans l’autre sens, j’ai plusieurs paires de chaussures avec un peu de talons qui m’incitent à me tenir plus droit pour marcher et dès que je sors de chez moi, j’ai l’impression d’avoir l’aura d’un “roi” qui se promène dans sa cour, j’explose mon niveau de confiance et le sourire me vient instantanément !

      Use et abuse de ta découverte, tu es sur la bonne voie. :)

    • Hello Wiliquet,

      Mon avis est positif.

      Je pense la même chose que toi. Le fait de faire de ces comportements une habitude entraîne une meilleure confiance en soi. Je mettrais cela dans la catégorie “astuce mentale”.

      Exemple : tu marches dans la rue, tu es un peu fatigué, tu traînes le pas, un peu avachi. Le fait de t’en rendre compte et de changer ton comportement en te mettant droit, en souriant et en marchant d’un pas confiant se traduit instantanément par une montée de confiance dont il faut profiter pour aborder.

  • Bonjour, j’ai du mal à aborder les filles en général.

    Je me suis pris plus de 120 râteaux en 2 mois dans la rue en pensant résoudre le problème, mais ma peur est globalement encore la ! Je me sens un peu plus à l’aise en soirée, car je sais que les gens sont là pour faire des rencontres, alors que dans la rue… bref.

    Peut-être que faire plus d’accostes (rue ou soirée) de manière industrielle, genre 10 accostes/jour pendant un moi…serait intéressant ?

    Et toi, Konsti, as-tu toujours ce problème ?

    Parenthèse : Albert Ellis (psychologue américain) raconte avec humour comment il a perdu sa timidité à l’age de 19 ans en abordant 130 filles pendant un moi. Il prit 129 râteaux et un lapin.

    Cordialement.

    • Salut Charif,

      J’en connais qui après une vingtaine d’approches ont déjà des résultats (quand ils débutent).

      J’en connais aussi qui après plus 3 mois d’approches intensives n’ont pas encore réussi à avoir un seul numéro.

      La première question qui me vient à l’esprit est : as-tu une analyse critique de tes approches ?

      Car si tu reproduis 100 fois les mêmes erreurs, il y a beaucoup de chances que tu reçoives 100 fois le même refus.

      Mes conseils s’orientent donc dans cette direction :

      – analyse tes interactions ;
      – analyse les réactions des filles ;
      – analyse les obstacles que tu rencontres.

      Ensuite :

      – cherche les solutions (ici ou par toi-même) ;
      – recommence avec tes nouvelles connaissances ;
      – observe les nouvelles réactions.

      Si tu as question “précise” sur des situations d’échecs que tu rencontres, n’hésite pas à la partager.

      Et finalement, pour répondre à ta question, oui et non. Après des périodes d’inactivité l’angoisse revient. Mais elle n’est plus si intense. De plus, j’ai déjà tellement d’expérience, que je sais bien la gérer. Pour vaincre cette angoisse… j’aborde. La première approche de la journée/soirée est la plus difficile. Ensuite, l’angoisse se dissipe très rapidement.

      Tu t’es pris 120 râteaux en 2 mois, ce qui est une bonne prestation. Mon record est de 30 râteaux en 2 heures. :-) Et en total je m’en suis pris… Je ne sais pas. Des milliers !

      Et… Et… Et…

      Je suis encore vivant ! Et je sais parfaitement gérer l’angoisse.

      Le râteau est ton ami !

  • françois says:

    Salut,

    moi, c’est effectivement ça : la peur d’escalader. En fait, je ne connais pas le chemin.

    Je sais juste qu’il faut commencer par les parties les moins intimes et finir avec les plus intimes. Voilà ce qui m’angoisse vraiment. Et le baiser…

    Si vous pouvez m’aider à surmonter cela avec des exemples concrets, je vous en serais reconnaissant.

    Merci.

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
    >